Cameroun - Jeunesse. SUD,Construction du modèle de l’entreprenariat des jeunes dans le Sud

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Lundi le 07 Novembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’atelier de restitution de l’étude de caractérisation des bassins de production dans la région du Sud s’est tenu récemment dans la salle polyvalente du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa, une initiative du programme de promotion de l’entreprenariat agricole pour les jeunes (Pea-jeunes) sous la présidence du délégué régional du Minader. Y prenaient part, les jeunes venus des départements de l’Océan, Vallée du Ntem , de la Mvila et les autres partenaires du programme.

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Selon Olivier Dampoufoune spécialiste en développement d’entreprise au Pea-jeunes, il est question d’apporter un accompagnement non financier et des appuis financiers pour l’installation des jeunes dans les spéculations agropastorales.

L’idéal est d’établir une démarche par incubation  c'est-à-dire, prendre des bribes d’idées  de projet du jeune le murir,  et l’accompagner  jusqu’à ce qu’il devienne un véritable entrepreneur dans le domaine.

Et pour mieux faire, ces jeunes doivent être informés des contraintes de leur bassin de production d’où l’objet de cette étude de caractérisation qui y a été menée. Et de manière participative, les plans d’action ont été élaborés en vue de dresser le tableau des  premiers problèmes identifiés. Qui, selon le consultant sont d’ordre foncier pour la plupart.

Le faible  développement des maillons d’activités qui sont encore porteurs d’intérêt. Il s’agit de créer des projets dans un domaine que le programme peut financer. Il est à noter que dans les trois bassins que compte le Sud, il s’est dégagé un besoin en cultures porteuses comme le manioc, la banane plantain, le maïs et les cultures maraîchères également. Pour Benjamin Ondo Obiang consultant superviseur  Pea-jeunes dans le Sud, il était question d’actualiser les données disponibles pour qu’elles répondent aux exigences de l’heure à travers cette étude diagnostique. Mettre en place un système pouvant permettre aux jeunes de se stabiliser dans leurs bassins de production.

Les montrer  ce qu’ils peuvent gagner en se spécialisant dans les domaines porteurs  de leur choix. Et que le programme essaye de mettre des mécanismes devant permettre au jeune de s’installer définitivement et de pouvoir réussir dans son entreprise. D’où cette subvention sous forme de crédit qui passe par la banque, et la banque veille au remboursement. Sans distinction de sexe, les jeunes Camerounais concernés doivent avoir un âge compris entre 18 et 35 ans et étant passionné des activités agropastorales. Cette subvention peut aller jusqu’à 10 millions de FCFA selon le niveau du projet.

Pour Daniel Elom Nna coordinateur du Caipe, une Ong partenaire au programme, la société civile y est associée, c’est une bonne chose déjà. On veut parler d’entreprise, ce n’est pas l’aspect de production seule qui importe mais l’ensemble de la chaîne de valeurs à développer autour d’une filière. Il y a donc une série d’activités en amont et en aval de la filière qu’il faut scruter. La structure de facilitation identifie le jeune dans son exploitation, mature avec lui son idée de projet qui entrera dans une phase d’incubation avant tout financement, une espèce de garde-fous  en sorte. Le vœu ici est que le jeune soit d’abord formé avant toute mise en contact avec les structures financières, sans oublier que son apport personnel sera de l’ordre de 10% du volume de son projet.

A la fin des travaux pour Alain Simon Messi délégué régional du Minader, il a été question de mettre sur pied un référentiel de travail sur lequel les jeunes s’appuieront pour matérialiser leurs projets. Et que les observations portées par les participants puissent être pris en compte dans le document final. Voilà encore un programme de plus créer au nom des jeunes, avec ou sans eux c’est la fin qui clarifiera l’intention.
 

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