Cameroun - Sécurité. Ruée des Camerounais pour l’obtention de la carte nationale d’identité
De nombreux camerounais en quête de la Carte nationale d’identité (CNI) ont pris d’assaut depuis quelques jours des postes d’identification dans un contexte marqué par le renforcement des mesures de sécurité à travers le territoire national à cause du péril Boko Haram.
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Dans la plupart des commissariats du pays, l’on est frappé par des longues files d’attente des personnes qui veulent établir des CNI.
Au commissariat de la sécurité publique du 7è arrondissement dans la commune de Douala 5è, l’on serait en rupture des récépissés, délivrés aux citoyens pour une durée de deux mois, avant la délivrance de la carte d’identité.
« Le commissaire nous a demandé de revenir, parce que les récépissés sont finis. C’est embêtant puisque si entretemps la police vous interpelle, vous serez en difficulté puisque les personnes sans CNI sont immédiatement conduites au poste police pour une garde à vue qui peut durer plusieurs jours », ont affirmé des citoyens.
Pour des raisons de sécurité, il a été demandé aux forces de défense et de sécurité de procéder régulièrement à des contrà´les, aussi bien dans les transports que dans d’autres lieux publics, avec pour instruction, de retenir systématiquement des personnes dépourvues « d’une pièce d’identification valable ».
Conséquence, de nombreux citoyens qui n’avaient pas trouvé nécessaire de se faire établir la CNI sont obligés de recourir à ce précieux sésame, d’o๠l’engorgement observé dans les commissariats et les autres postes d’identification ces derniers temps.
Une situation que regrette l’officier de police Jean Makogue du commissariat de sécurité publique du 4è arrondissement dans la commune de Douala 1er, pour qui « certains citoyens oublient que la CNI c’est un document personnel obligatoire pour tout adulte, puisque beaucoup pensent que c’est une faveur quand on leur dit de se faire établir une carte nationale d’identité, surtout en période électorale ».
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