Le renouvellement programmé des organes de base du RDPC - le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, ressuscite la guerre de longs couteaux.

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Et dans la section de Yaoundé 2, les potentiels adversaires du président sortant optent pour la désinformation et la déstabilisation par voie médiatique, face à un bilan qui impose le respect.  

Dans son édition du 17 août 2015, le journal la Météo dégainait la première balle des hostilités dans la cadre des opérations de renouvellement des organes de base du RDPC dans le Mfoundi 2, sous le titre « Yaoundé 2 : le RDPC vomit Luc Assamba ». Plus qu’une déclaration de guerre des commanditaires de l’article, qui ne repose sur aucun fait vérifiable, cette titraille constitue une manœuvre de déstabilisation médiatique de la part de ceux qui, tapis dans l’ombre, aspirent à son remplacement. Seulement, la méthode trahit la perniciosité des quelques calculateurs qui se cachent derrière des considérations tribales et ethniques pour faire campagne, sur fond de dénonciations calomnieuses, et qui se refusent de heurter de front le président sortant.

Et pour cause, son bilan à la tête de la section depuis 2007 force l’admiration et impose du respect. Le natif de Tsinga, qui selon ces détracteurs qui n’osent pas révéler leur vraie face, ne serait pas une pure souche de Yaoundé 2 - comme si Foning à Douala était Sawa, a su maintenir la flamme du RDPC dans cette circonscription politique plutôt difficile à maitriser, du fait de sa structuration socio-ethnologique cosmopolite, mais davantage à cause d’une rivalité politique assez relevée, avec dans l’arène les formations politiques les plus représentatives du landerneau politique camerounais. En effet, Yaoundé 2 est la seule circonscription de la capitale où le RDPC doit faire face à l’opposition acerbe du Sdf, de l’UNDP, du MRC, du l’UPC, de l’ufdc, du Fsnc, des poids lourds de l’opposition.

En dépit de cette adversité frondeuse, les résultats électoraux du RDPC dans le Mfoundi 2 en disent long sur la qualité du management de la section, qui ne ménage aucun effort pour resserrer les rangs des militants et garder allumée la flamme du parti. en 2007, c’est bien le parti de la Flemme ardente qui avait remporté haut la main le scrutin municipal, sous la conduite de son président de section, qui deviendra par la suite le maire de la commune éponyme. C’est encore la liste conduite par Luc Assamba qui triomphera au terme des municipales de 2013, au terme d’un scrutin à la rivalité corsée par l’entrée en compétition du Mrc, qui avait laissé planer l’illusion d’une inversion des rôles. Que non ! Luc Assamba et son équipe ont continué à veiller au grain et le parti au pouvoir n’a cédé que peu de terrain à l’opposition, qui a manifestement trouvé en Yaoundé 2 son terrain de prédilection dans la capitale.

Un engagement sans faille qui a permis au parti au pouvoir d’enregistrer des résultats plutôt flatteurs lors des législatives de 2013 et des sénatoriales de 2014, avec à la clé, la victoire du RDPC. Les clés de ces victoires successives, la symbiose entre le président de la section et la base militante, voire avec les sympathisants. Luc Assamba est un homme de terrain qui ne cesse de communiquer avec ses populations au travers des descentes récurrentes et des actions de proximité qu’il a su développer autour de la gestion de sa municipalité. Une vérité de Lapalisse que sauraient occulter même ses détracteurs, visiblement peu nombreux, qui s’activent dans l’ombre pour noircir son bilan.
 

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