Emeutes Bamenda. Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest: conditions réunies pour la reprise des cours

Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon-tribune Lundi le 09 Janvier 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le communiqué du MINESUP parvenu à notre Rédaction.

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Conformément aux très hautes orientations contenues dans l’important message de Monsieur le président de la  République, chef de l’Etat, le 31 décembre 2016 et en droite ligne du communiqué du Premier ministre, chef du gouvernement en date du 5 janvier 2017, le ministre de l’Enseignement supérieur, président de la commission interministérielle chargée de proposer des solutions aux problèmes soulevés par les enseignants du Cameroun, rappelle que la 4e session ordinaire de ladite instance se tiendra fin janvier 2017. Comme les 3 premières assises, elle concerne tous les syndicats des enseignants, sans exclusive.
Elle est notamment destinée à préparer le Forum national de l’éducation qui est prévu cette année dans le respect de l’annonce faite par le Premier ministre, chef du gouvernement le 2 décembre 2016.


Elle prendra aussi connaissance de la restitution des investigations menées par les deux groupes de travail mis sur pied lors de la 3e réunion ordinaire  de la commission, le 30 décembre 2016 sur les problèmes économiques et financiers des enseignants d’une part et des questions sociales d’autre part.


Toutes les conditions sont donc réunies pour que les cours reprennent dans la sérénité le 9 janvier 2017 sur toute l’étendue du territoire ainsi que l’a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement dans son communiqué du 5 janvier 2017.


La sécurité des enseignants, des étudiants, des élèves et des parents est absolument garantie par l’Etat comme l’a précisé le Premier ministre, chef du gouvernement dans son communiqué sus-visé. Le droit à l’éducation étant inaliénable (conformément au préambule de la Constitution de la République du Cameroun et à l’article 17 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples de 1980 ratifiée par l’Etat du Cameroun, nul ne saurait, sans violer la  Constitution, demander aux élèves et étudiants de ne pas se rendre en classe, hypothéquant ainsi l’avenir des milliers de Camerounais qui ne demandent qu’à reprendre le chemin de l’école pour devenir, eux aussi, à l’instar de leurs aînés, des citoyens compétents et compétitifs qui contribuent efficacement à l’essor économique, social et culturel de notre cher et beau pays.


Le président de la Commission interministérielle compte sur tous les segments sociaux pour que ce droit imprescriptible à l’éducation soit respecté.


Yaoundé, le 6 janvier 2017
(é) Pr. Jacques FAME NDONGO

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