Cameroun - Faits divers. RÉGION DE L’OUEST : Siège des crimes rituels ?

Valery ZOULLA | L'Epervier Lundi le 11 Janvier 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le phénomène de corps sans vie et amputés d’organes vitaux prend de l’ascension au Cameroun. La région de l’Ouest se taille la part du lion.

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Les forces de sécurité et de défense ont stoppé net les assassins de Mimboman dans leur course fatale, en mettant fin au phénomène de crimes rituels à Yaoundé au lieu-dit Mimboman. En plus, la plupart des individus arrêtés et condamnés sévèrement par la justice sont des ressortissants de l’Ouest. Lors des enquêtes préliminaires à la police judicaire de Yaoundé en 2012, certains présumés tueurs sont passés aux aveux et ont pointé du doigt un homme d’affaires résidant à l’Ouest comme chef de file. Cependant, les crimes rituels ne semblent pas prendre fin malgré la répression contre les auteurs.

C’est sur ces entrefaites que les enquêtes se sont tournées vers la région de l’Ouest où ces forfaits continuent. Les adolescents et les femmes mâtures sont retrouvés morts et mutilés des organes essentiels notamment les yeux, la langue, le sexe, le coeur et parfois les seins chez les femmes. Qui est-ce qui explique cette recrudescence des assassinats de cette nature en provenance de l’Ouest ou commandités depuis l’Ouest ? La question qui est d’actualité temporise la société camerounaise, inquiète devant l’avenir au moment où cette sale activité ne fait que prendre des galons. Après avoir ôté la vie à un être humain et mutilé ses organes, que fait-on avec, quelle direction prennent-ils et pour servir à quoi qui puisse être justifié dans un secteur d’activité ?

La région de l’Ouest qui s’attribue le maillot jaune de cette pratique cruelle et criminelle ne s’y cache pas. A Bafoussam, Dschang, Mbouda en passant par Bafang, Bandjoun, Baham, Foumban et Bangante, la réalité persiste dans le comptage des cas enregistrés depuis 2015. Comment comprendre que les enquêtes de police et de la gendarmerie rencontrent de difficultés à remonter la filière et mettre la main sur ce réseau ?
 

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