REFUSONS DES NAUFRAGES COLLECTIFS VOLONTAIRES

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Chers Africains,Chères Africaines,Mes chers (ères) cohéritiers (ères),Ces temps derniers, en rapport avec l'assassinat du Leader Panafricain Agissant KADHAFI et l'effondrement par effet de conséquence de l’État Libyen, il n'y a plus un jour qui passe sans qu'il ne nous soit annoncé le naufrage en centaine des nôtres dans les océans. Je sais que certains(nes) vont trouver mon propos sévère. Mais est-ce-que c'est le lieu ou le moment de caresser les esprits de miens pour faire face à la grave situation de péril en la demeure ? NON est ma réponse.

  

Affronter contre vents et marrées chez nous tous les obstacles 

 

Pour soutenir qu'il nous faut, ensemble, contre vents et marrées, affronter chez nous tous les obstacles pour refaçonner, pour refonder nos minis pays et notre continent en tant que notre futur pays macro dans la perspective de reconditionner en Afrique, comme cela l'a été au temps des Pharaons, le mieux être sur notre continent où l'humain s'est en premier manifesté. 

 

Car aller mourir dans les océans à la recherche d'un hypothétique bonheur ailleurs me semble être une fuite en avant. Par ailleurs, se battre jusqu'au risque du péril de soi et bénéficier (quand bien même ce serait au bout la réalité) du fruit des batailles d'autres peuples peut à juste titre être pris pour une tricherie. 

 

C'est le lieu de rappeler ici que dans le cas d'espèce, il y a deux types d'individus sur terre: 

 

 - Les conquérants des libertés et les promoteurs des options du mieux être humain d'une part, 

 - Les profiteurs des libertés déjà conquises et les jouisseurs du mieux être servi dans un plateau d'autre part. 

 

Et puisqu'il s'agit pour chaque concerné(e) de procéder au choix définitif entre les deux camps ci-dessus, je suggère en toute humilité que nos frères et sœurs, justifiant ainsi l'expression de l'humanité en eux, se mettent dans le rang des conquérants et des promoteurs. Qu'ils ou qu'elles marquent leur refus de continuer  à se morfondre dans le minable et donc méprisable camp restant, où il leur est garanti au moins le déshonneur, l'humiliation. 

 

 

 Cesser d'exposer la race Kemet à la honte universelle

Si affronter la mort pour une noble cause humaine mérite des hommages, mourir comme le font certains aujourd'hui dans des océans, rien ne peut justifier que cela ne soit pas sinon haïssable, du moins méprisable. Car, la réalité qui découle de l’attitude de ceux et celles qui nous ont inspiré la présente contribution, quelle que soient les motivations, est que ladite attitude et ses conséquences exposent encore, à la présente époque, la race Kemet, la race de mon teint, ma race, à ce que Padmore a en son temps, dénommé ''la honte universelle''.

 

Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun dans ce noble combat, dans cette âpre et périlleuse lutte pour une Afrique où il refait, comme au temps des Pharaons, BON, TRÈS BON VIVRE. 

 

 

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