Brésil 2014. RDC-Cameroun - L’analyse du match: Les joueurs et les joueurs (Note sur 10)

C.T. | Le Messager Lundi le 17 Juin 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Très moyen, le portier camerounais, titulaire pour la troisième fois dans la cage des Lions, a certainement eu la peur de sa vie.

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Charles Itandje (5): Très moyen, le portier camerounais, titulaire pour la troisième fois dans la cage des Lions, a certainement eu la peur de sa vie. Lui dont la surface de réparation a connu des moments de turbulence plus d’une dizaine de fois. Il peut cependant remercier la chance puisque les attaquants congolais ont manqué de réalisme, brillant par leur maladresse à plusieurs reprises. Préféré à Sammy Ndjock, sa titularisation ne devrait plus constituer un sujet de débat.

Nicolas Nkoulou (7) : Enorme et comme toujours combattif, très sobre et efficace dans son jeu ; il a assuré l’essentiel derrière et a bien coulissé pour aider Danny Nounkeu pas très à l’aise sur le flanc droit de la défense. Son secours a été également bénéfique pour Aurelien Chedjou avec qui il a gardé l’axe de la défense. Très bonnes relances de sa part. Comme à Marseille, il n'a pas eu froid aux yeux, il est souvent monté aux avant-postes ce qui a contraint Chedjou à jouer les sentinelles pour le suppléer. Le Phocéen a tenu sa place défensivement et a évité plusieurs fois que les Congolais ne puissent causer l’irréparable.

Aurelien Chedjou (7): Son association avec Nkoulou à l’axe a souvent fait jaser mais hier, c’était la parfaite complicité. Le Lillois a démontré qu’il peut, en dehors de sa capacité à jaillir sur les ballons, être monsieur propre. Le public qui l’attendait au tournant, est sans doute satisfait du volume de jeu de l’ancien défenseur Lillois. Il a osé, s’est montré disponible, sans trop jouer à l’impressionnant.

Danny Nounkeu (6): Aligné pour la troisième fois à un poste inhabituel de latéral, le défenseur central de Galatasaray comme à Lomé, a fait match passable, sans plus. En manque d’aptitudes à ce poste, il n’a pas su développer une entente intéressante avec les joueurs offensifs de son couloir. S’il a gagné quelques rares duels, il n’a pas forcément convaincu dans la concurrence qui l’oppose aux latéraux de métier. Certes, en première période, il a beaucoup osé, allant jusqu’à se retrouver au-delà de la ligne médiane. Mais en deuxième période, il est presque passé à côté de la plaque. Entre mauvaises relances et aveu d’impuissance dans les dédoublements il n’a pas été très actif sur son couloir.

Henri Bedimo (5): Légèrement plus rapide que Nounkeu, il a compensé par un bon placement. Très entreprenant sur son côté gauche, il a effectué beaucoup de dédoublements dont les centres n’ont malheureusement rien donné. Bien entré dans la partie, il a montré toute sa détermination, couvrant ses partenaires à plusieurs reprises et se projetant parfois vers l'avant. Mais il a vite montré des signes d’essoufflement en seconde période, au point de se faire malmener par les attaquants adverses.

Joël Matip (8): Enorme et donc irréprochable. C’est un autre Joël Matip que le public a découvert hier. Aligné pour la seconde fois avec Alexandre Song, le milieu de Schalke 04 a brillé non seulement par un positionnement exempt de tout reproche mais surtout par un volume de jeu impressionnant. Lui qui, en plus d’alimenter l’attaque a fait parler ses aptitudes techniques et athlétiques pour apporter une touche de puissance et de finesse dans la construction au milieu du terrain. Il a beaucoup donné et il serait peu que de dire qu’il a fermé la bouche à ses détracteurs qui le trouvent parfois frêle et pas à même d’imposer son style de jeu dans ce compartiment ô combien sensible. Malheureusement, les attaquants n’ont pas su profiter de cette débauche d’énergie.

Alexandre Song (4): Décevant en deuxième mi-temps et un peu brouillon en première. C’est à croire qu’il ne connait plus son rôle sur le terrain. Lui qui est pourtant le maillon de liaison entre l’attaque et la défense. Le Barcelonais a été l’inverse de son coéquipier Joël Matip en deuxième mi-temps. Comme à Lomé, son impact offensif n’a pas été important et quand il s’est mis plusieurs fois en position de frappe Certes il a tenté quelques ballons derrière la défense, sans beaucoup de succès. Pire, il n'a pas pris suffisamment de risques dans le camp Congolais, avec des passes à deux mètres et vers l'arrière la plupart du temps. Il a même montré des signes de fatigue et de découragement en deuxième période.

Enoh Eyong (6): Très volontaire et même téméraire à la limite, l’attaquant de Fulham a produit du bon jeu. Imposant à la récupération durant la première période, il a joué son rôle, faisant parler son physique, quitte à accumuler les fautes. En touchant de nombreux ballons, l’ex-joueur de l’Ajax a joué sobre et s'est rendu disponible. Mais avec le cafouillage que l’équipe a donné à voir en seconde période, il a parfois manqué de punch, balle au pied. Mis à part quelques duels qu’il a remportés au milieu de terrain et le soutien qu’il a apporté sur le flanc droit, Enoh n’a pas carburé au plein régime comme c’était le cas à Lomé.

Leonie Kweuke (5): Il est resté égale à lui-même c'est-à-dire puissant et volontaire jusqu’au bout, mais brouillon dans la finition. Pourtant on misait sur sa taille et son gabarit pour « étouffer » les Léopards. Pas très athlétique comme toujours, il a tenté de peser de tout son poids sur la défense Congolaise, en vain. On l’attendait très actif à la pointe de l’attaque puisqu’on lui connaît un très bon jeu de tête mais c’était peine perdue. Il a commis plusieurs fautes d’école et a souvent brillé par son incompréhension au jeu de ses coéquipiers.

Jean II Makoun (4): Il n’a pas eu le temps de prouver ce dont il est capable. Rentré à douze minutes de la fin du match, il a manqué de fraîcheur physique. Conséquence, son apport au milieu de terrain où on attendait qu’il nourrisse l’attaque a été maigre. Il n’a pu bloquer les relances, augmentant les munitions adverses. Le Makoun relayeur n’a pas été explosif. La roue n'a pas tourné dans le bon sens.

Benjamin Moukandjo (6): Classe, technique et vitesse. Il a illuminé les quinze premières minutes de la rencontre à travers deux frappes puissantes et beaucoup de débordements sur son côté gauche. Beaucoup de mouvement, de jeu vers l'avant, il a tenté de bousculer la défense adverse très bien repliée mais n'a jamais pu se mettre en position de marquer. Un rôle qui lui était pourtant dévolu. S'il n'a pas eu l'air très à l'aise dans ce compartiment, il a donné des offrandes à Kweukeu bien repositionné dans l'axe.

Vincent Aboubakar (5): A peine la rencontre a démarré qu’il a tenté quelques coups d’éclats. Mais à trop vouloir faire parler sa technique et son enthousiasme, il a finit par décevoir. En témoigne cette offrande qu’il reçoit à la 12e minute de jeu. Seul face au portier Congolais, Aboubakar efface le dernier rempart mais manque curieusement le cadre. Remuant comme à son habitude, il a toutefois fait montre d'une belle volonté dans l'animation offensive. Intéressant dans son jeu dos au but, et toujours disponible en phase offensive, il quand même peiné à se procurer des occasions franches, par maladresse ou par excès d'altruisme.

Yannick Ndjeng (5): Finke a choisi cette fois de le faire attendre pour titulariser Kweuke. Mais sa rentrée sur l’aire de jeu en deuxième mi-temps, n’a pas tenu la promesse des fleurs même s’il a parfois été puissant et très présents dans les actions individuelles plutôt que des combinaisons en une-deux. Très en en vue offensivement, il a beaucoup tenté, en vain. Souvent inspiré et toujours aussi à l'aise techniquement, il a voulu montré au public toute l'étendue de sa palette sans pour autant, hélas, se montrer décisif sur toutes ses actions. Beaucoup de volonté cependant.

Synthèse de C.T. 

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