Cameroun - Communication. Qui ternit l'image de marque de notre pays?

Camerpress Mercredi le 04 Janvier 2012 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le 2 décembre dernier, le chanteur camerounais, Longuè Longuè, Simon Longkana Agno de son vrai nom écope de huit ans de prison en France pour une affaire de mœurs. En fait, il est accusé de viol sur mineure. Déjà, pour la même affaire, il avait été condamné le 16 Septembre 2010 à une peine de 10 ans de prison ferme. Libéré sous caution, il avait pu se rendre au Cameroun en mi 2011.

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Longuè Longuè en avait même profité pour sortir son dernier album dans lequel il clame son innocence à tout va. Si l’on considère que l’auteur de "Ayo Africa" ternit l’image de marque du Cameroun sur la scène internationale, même si c’est une affaire entre Camerounais sur le sol français, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas le seul dans ce registre. Le ministère de la Culture qui s’abstient d’appliquer les décisions de la Cour suprême vient encore de faire parler d’elle.

Non pas dans l’incapacité d’organiser l’édition 2010 du festival national des arts et de la culture (Fenac), mais, en affichant son incapacité à organiser un rendez-vous international. En effet, il devrait organiser la troisième édition du festival panafricain des Arts (Panaf). Depuis près de cinq mois, selon des sources sûres, que la lettre présentant le budget et les différentes articulations de l'organisation dudit évènement a été acheminée à la présidence, aucune réponse n'a été reçue au cabinet de la ministre de la Culture. Et pourtant, l'accord a été donné par l'Union africaine en 2009 pour l'organisation de ce festival en terre camerounaise.

Les inquiétudes des opérateurs culturels se font d'autant plus fortes que, selon des sources bien introduites, les tergiversations camerounaises suscitent l'intérêt d'autres pays africains à l'exemple du Gabon et de la Côte d'ivoire qui auraient déjà manifesté un intérêt fort pour l'organisation de cet évènement en cas de désistement de la part du Cameroun. Alors que pour le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, l'organisation de ce festival serait l'occasion de s'assurer une nouvelle visibilité sur la scène internationale, pour l'ivoirien Alassane Ouattara, l'organisation d'un évènement d'une telle envergure serait l'occasion de présenter sur la scène internationale un pays serein.

Face à ce doute qui assombrit l’image du Cameroun à l’extérieur, le pays de Manu Dibango compte encore quelques artistes qui peuvent lui donner des lettres de noblesse : le groupe X-Maleya vient d’être reçu en privé au palais de la République tchadienne par le président Idriss Deby Itno pour le travail abattu.

 

 

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