Cameroun - Energie. Production pétrolière :La Sonara veut prévenir les risques

Blaise Djouokep | Mutations Dimanche le 08 Novembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un colloque organisé par l’Association des raffineurs africains, en vue de prévenir les incidents.

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 C’est à une véritable séance d’échange d’expériences que les pays membres de l’Association des raffineurs d’Afrique (Ara) ont assisté mercredi et jeudi dernier à Douala. A travers des exposés sur l’inspection des équipements de leurs raffineries respectives, les responsables des raffineries des pays membres de l’Ara, dont la Société nationale de raffinerie (Sonara), ont expliqué comment ils procèdent aux inspections des machines de leurs raffineries. Le but des travaux étant de « faire un partage d’expériences. Il est question de prévenir les incidents dans nos raffineries afin que, si une raffinerie a eu des problèmes et qu’elle les a résolus, qu’elle partage son expérience avec les autres raffineries afin que le problème puisse être évité par les autres raffineries », explique Joël Dervain, secrétaire exécutif de l’Ara.

sonaraDes exposés ont été faits sur l’inspection des machines tournantes et des équipements électriques. Laciné Ziao de la Société de raffinerie ivoirienne (Sri), a recommandé une extrême vigilance dans le suivi de la fiabilité du réseau électrique. « Il faut anticiper les pannes parce qu’une panne électrique peut mettre en arrêt toute la raffinerie », a-t-il indiqué avant d’évoquer quelques difficultés, notamment, le cas d’un moteur en surcharge et qui doit pourtant être mis en arrêt pourtant, la raffinerie ayant un impératif de production. Des conseils ont également été donnés. « Après toute inspection, il faut mettre sur pied une cellule pour s’assurer que l’inspection a été bien faite, que la méthodologie d’inspection a été respectée », recommande un participant au terme de l’exposé de la Sonara. « Même avec les meilleures méthodes et instruments de travail, un accent particulier doit être mis sur le sérieux des hommes chargés de faire l’inspection », poursuit un autre participant qui indique par ailleurs qu’il n’y a pas de méthode standard d’inspection et qu’on ne peut pas standardiser toutes les raffineries.

Pertes d’exploitation

« C’est une culture qu’il faut développer au sein de nos usines. Ce n’est qu’à travers les inspections que nous parvenons à détecter les dégradations dans les équipements de façon à préconiser ce qu’il faut mettre en place pour garantir pour garantir et assurer la production dans nos usines. Les incident techniques ne sont pas encore arrivés à la Sonara parce que de bonnes méthodes de détections ont été mises en place pour prévoir les pannes et faire les réparations qui s’imposent », indique Derick Takéré, directeur qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection (Dqhsei) à la Sonara.  Surtout que, le non entretien des installations peut entrainer des pannes ou un arrêt d’activité qui peut couter des milliards de F Cfa de pertes.

Tenez par exemple. Dans une raffinerie, explique Patrice Yao, de la Sri, les machines tournantes et les équipements électriques ont des durées de vie. Lorsque ceux-ci ne sont pas remplacés à temps, il y a des défaillances répétitives.  Ces défaillances répétitives entrainent un arrêt de la production et donc, des pertes d’exploitation. Ce qui n’est pas bon pour l’entreprise. Lorsqu’il y a des défaillances répétitives, on fait des améliorations et des remplacements qui permettent d’assurer le bon fonctionnement des équipements.

 

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