Cameroun - Energie. Production pétrolière: d'heureuses perspectives pour le Cameroun

Cameroon-Tribune Vendredi le 20 Janvier 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le développement de nouveaux champs va permettre de passer de 63 000 barils/jour actuellement à environ 100 000 barils/jour en fin 2012.

ADS


Face à la tendance baissière de la production pétrolière camerounaise, la Société nationale des hydrocarbures (SNH), dont la mission est de promouvoir et valoriser le domaine minier national, ne reste pas les bras croisés. En effet, elle œuvre, avec ses partenaires, pour inverser le plus tôt possible la courbe actuelle. Rencontré le 12 janvier dernier à Yaoundé, en marge de la cérémonie de signature d’un contrat de partage de production pour la recherche pétrolière dans le bloc Fako, le directeur de la production à la SNH, Bernard Bahiya, a dévoilé les premiers fruits attendus de la batterie de mesures déployée par l’entreprise et les opérateurs. « Nous sommes en train de développer de nouveaux champs qui vont permettre de porter la production actuelle, environ 63 000 barils par jour, à 90 000 ou 100 000 barils par jour d’ici à la fin de l’année 2012 » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que « pour atteindre cet objectif, la SNH mise sur le développement du champ de Dissoni dans le Rio del Rey qui sera mis en production au mois d’août 2012. Ce champ apportera une production supplémentaire comprise entre 17 000 et 20 000 barils par jour. Nous avons un développement en cours sur le champ de Baf dans la zone de Kribi-Campo. Certains puits y ont déjà été mis en production, d’autres sont en cours de forage. Et nous avons des développements complémentaires qui seront menés dans la zone appartenant à Addax Petroleum Cameroon dans la zone de Mokoko-Abana et qui vont apporter un surplus de production au courant du second semestre 2012 ». Dans ces activités en vue, conclut Bernard Bahiya, il faut intégrer la réouverture de nombreux puits qui étaient fermés et l’optimisation des installations de production.

En outre, dans un éditorial consacré à la vaste campagne de forages d’exploration visant l’accroissement substantiel des réserves à produire (35e édition de SNH Infos), l’administrateur-directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, faisait quelques annonces confortant l’optimisme dans le renversement à moyen terme de la tendance actuelle. Il citait en particulier les premiers succès enregistrés par l’opérateur EurOil, qui a annoncé sa deuxième découverte sur le permis Etindé, dans le bassin de Douala/Kribi-Campo, à l’issue du forage du puits Sapele-2 dans le bloc MLHP-5, sur une hauteur de 35. Puis, la découverte par l’opérateur Yan Chang, à l’issue du forage de son premier puits d’exploration contractuel sur les blocs Zina/Makary, dans le bassin du Logone-Birni génétiquement lié à ceux de Doba et Daséo d’où provient la production pétrolière tchadienne.

Bon à savoir, en 2011, la production pétrolière du Cameroun était de 21,700 millions de barils, contre 23,314 millions de barils en 2010 et 26,679 millions de barils en 2009. Selon la SNH, la baisse est consécutive à la déplétion naturelle des champs et aux arrêts de production liés à l’obsolescence des installations de production, puis, au report des opérations, en raison de l’annonce de leur retrait par certains partenaires.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS