France. Présidentielle française: le Cœur de Biya bat pour Sarkozy

Ian Adomis | LAvocat Vendredi le 09 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l'Etat camerounais, intérêt aidant, aimerait composer avec le diable qu'il connait plutôt que le Dieu qu'il ne connaît pas.

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S'il est de notoriété que la voix la plus autorisée au Cameroun, n'a jamais eu la propension d'un certain regretté Omar Bongo Ondimba qui ne faisait mystère de son dévolu jeté sur certains candidats à la présidentielle française, il ne va pas sans dire que Paul Barthélémy Biya'a Bi Mvondo soit dans la neutralité, car, son recul, mieux sa réserve, n'obéirait qu'à une position normale d'un dirigeant étranger, qui n'a pas officiellement le droit de prendre position dans un scrutin engageant un pays étranger.

Selon des sources concordantes, à quelques semaines du premier tour de la présidentielle française, Paul Biya qu'on connaît d'avare (et pas un moulin) en paroles, aurait, en évoquant ce rendez-vous crucial dans la vie de la françafrique indiqué qu'il est loisible d' «avoir pour interlocuteur quelqu'un qu'on connaît, puisqu'on a l'occasion de connaître les points de divergence», dixit notre source.

Commentaire. Paul Biya, sans être un diseur de bonne aventure excellant dans l'exégèse politique, tend à montrer qu'il a un ventre mou pour le candidat, Président de l'Ump, Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Bosca. Ainsi, le président de la République du Cameroun, pencherait pour la reconduction de l'ancien ministre de l'Intérieur de Jacques René Chirac à la tête de la République française.


Distance

«Même si les deux dirigeants sont à mille lieues d'entretenir des complicités, il n'en demeure pas moins vrai qu'ils ont appris à se connaître, et le jeu des intérêts aidant, ils parviennent à avoir des convergences de rue sur la conduite de certains dossiers inhérents à la politique bilatérale et multilatérale », indiqué «La lettre du continent».

Qu'on se le tienne cependant pour vrai, les partis politiques au pouvoir au Cameroun et en France partagent quasiment la même idéologie libérale ; sans perdre de vue que François Mitterrand dont Paul Biya'a Bi Mvondo Paul Barthélémy fut «le meilleur élève», le chef de l'Etat du Cameroun a toujours entretenu une certaine distance avec les dirigeants du parti socialiste. N'est-ce pas Charles Pasqua et Alain Juppé ?

Du coup, on comprend aisément, ce pourquoi, Paul Biya ne s'enthousiasmerait pas de la victoire de François Hollande. Et ce, pour rappeler en guise de souvenir que, en 1995, par exemple, le «successeur constitutionnel» de «l'illustre prédécesseur», Ahmadou Ahidjo opta maladroitement pour un soutien à Edouard Balladur, au détriment de Jacques René Chirac, tandis que par la même occasion, Paul Biya avait pris des distances par rapport à la candidature de Lionel Jospin, le candidat de la France socialiste dont le discours un rien «révolutionnaire», suscitait des intrigues dans le giron des pays de l'Afrique francophone.

Il ne faut donc pas passer par pertes et profits le fait que ce soutien, relève non seulement de la réalité ambiante, mais, c'est une sorte de retour d'ascenseur pour le soutien apporté à Paul Biya par Alain Juppé, le responsable du Quai d'Orsay, homme-lige et tête pensante de Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Bosca.


 

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