Centrafrique. Présidentielle centrafricaine : Deux anciens PM au second tour

La croix Mardi le 12 Janvier 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra s’affrontent le 31 janvier prochain.

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Les résultats du premier tour des élections en Centrafrique sont tombés jeudi 7 janvier. Anicet Georges Dologuélé, l’un des favoris, a recueilli 23,8 % des suffrages, devant l’outsider Faustin Archange Touadéra, 19,4 %, d’après la présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), Marie-Madeleine N’kouet Hoornaert. Ces résultats provisoires attendent l’aval de la Cour constitutionnelle.

Anicet Georges Dologuélé, 58 ans, est favori du scrutin, à plus d’un titre. D’abord parce qu’il avait obtenu, in extremis, le soutien officiel du parti de François Bozizé, l’ex-président. Lors de la campagne, ses affiches étaient partout dans la capitale centrafricaine, et il a arpenté l’arrière-pays à grand renfort de communication.

Banquier de formation, il a servi à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), et bénéficie d’une réputation de “M. Propre” pour sa gestion stricte des affaires sous Ange-Félix Patassé. Créateur de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), parti au nom duquel il se présente à la présidentielle et aux législatives dans la région de Bocaranga (nord), il est candidat pour la première fois à des élections.

Resté dans l’ombre durant toute la campagne, Faustin Archange Touadéra, 58 ans, est l’imprévu de ce premier tour. Lui qui fut le dernier premier ministre de François Bozizé a réalisé de très bons scores dans les fiefs de l’ex-président dans l’ouest du pays. Les fonctionnaires lui doivent d’abord la bancarisation de leurs salaires après plusieurs décennies d’attente : « Il restera comme celui qui a payé les fonctionnaires, et il est très apprécié pour cela », souligne une source diplomatique à Bangui.

Professeur en mathématiques pures, diplômé de l’université de Lille 1 (France) et de Yaoundé (Cameroun) où il a obtenu un doctorat d’État, cet universitaire a également été longtemps enseignant à l’école normale supérieure (ENS) de Bangui, avant de devenir Recteur de l’université de la capitale en 2005. Pendant la campagne présidentielle, disposant d’un budget très restreint par rapport aux poids lourds de la classe politique centrafricaine, il n’a pas cessé d’enseigner à l’université.


 

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