Cameroun - Politique. Présidentielle 2018 : Ateba Eyene exclut la candidature de Paul Biya

André T. Essomé Essomé | L'Actu Jeudi le 03 Mai 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ce jeune cadre du Rdpc a lancé vendredi dernier, le «Mouvement pour la défense de la République et le contrôle de l'alternance au Cameroun en 2018»; convaincu du départ de son maître.

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«Il n'y a pas de doute, les problématiques de l'alternance à la tête de l'Etat sont déjà à l'ordre du jour dans notre pays. (...) Il faut absolument éviter qu'en 2018 des individus suspects débarquent à la télévision, avec des sombreros sur la tête, dans le dessein d'être présidents. D'où cette dynamique orientée vers l'éveil des consciences, dans le souci d'amener la grande majorité du peuple à influencer l'alternance de façon démocratique», introduit Charles Ateba Eyene, membre suppléant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), dans les prospectus distribués le 27 avril dernier à Yaoundé.

Le prolifique essayiste, qui a déjà exclu toute possibilité pour le chef de l'Etat de se représenter alors que la loi le lui permet, tient pour slogan du Mouvement pour la défense de la République et le contrôle de l'alternance au Cameroun en 2018 (Moderac'2018): «2018 n'est plus loin. Il faut être prêt à partir dès maintenant». Cette injonction, qui retentit comme un son de cloche, s'adresse aux Camerounais de toute obédience politique ou religieuse.






Le «Moderac'2018» se donne pour objectifs de «défendre les valeurs républicaines que sont: «l'unité nationale, la paix, le travail; défendre les valeurs du renouveau que sont: la rigueur, la moralisation et la justice sociale; barrer la route aux imposteurs et aux charognards qui veulent s'emparer du pouvoir sans la moindre préparation; dénoncer les logiques de réseaux et la marginalisation des compétences; montrer que les loges ne développent pas notre pays; soutenir et encourager toutes les idées positives pouvant entraîner l'émergence du Cameroun; combattre ceux qui veulent faire le chantage à la République et au président Paul Biya dans le cadre de l'«Opération Epervier»; promouvoir le dépassement ethnique, le vivre ensemble et l'harmonie sociale; combattre la géopolitique du crime organisé par les réseaux mafieux», entre autres.

Les actions à mener pour atteindre ces objectifs sont: «donner des conférences publiques; les interventions dans les médias; faire des déclarations sur des sujets d'actualité; utiliser les Tic et le Net pour amener les uns et les autres à participer à la construction nationale de façon concrète». Le «Moderac'2018» ambitionne également de «faire que les masses camerounaises soient non les spectateurs, mais des acteurs de l'alternance attendue.

D'où notre détermination à contrôler le jeu encore appelé, «la démocratie à la base». Le mouvement n'a pas encore de statut juridique et de légalité. Son promoteur, qui a déjà eu la collaboration du Rassemblement de la Jeunesse camerounaise que dirige le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka, annonce sa légalisation imminente, la mise sur pied des textes, et la constitution du bureau. Le tout sera présenté à la presse dans les prochains jours.

 

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