Présidentielle 2011. Présidentielle 2011 : La couverture médiatique au crible

Ange Johan Nkouol | L'Actu Mardi le 20 Novembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une quinzaine de journalistes réunis à Douala pour l'élaboration d'un document de base d'une couverture impartiale des élections au Cameroun.

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Pour Philippe Nanga, le coordonnateur de l'ONG «Un monde avenir», agence de mise en oeuvre du projet «Action citoyenne pour la transparence et l'équité électorale au Cameroun (Actee), «cet atelier est un forum d'échanges participatifs entre les journalistes venus des dix régions de notre pays, ayant couvert l'élection présidentielle d'octobre 2011». Il s'agit, selon lui, de «collecter /es informations enrichies de témoignages sur les difficultés et les contraintes auxquelles ont fait face les médias lors de cette élection au Cameroun». Au final conclut M. Nanga dans son discours d'ouverture de cet atelier de ce jeudi 15 novembre 2012 à Douala, «il s'agit d'élaborer un document de capitalisation de la participation des médias lors des sessions de formation des Journalistes qui se dérouleront dans la suite du projet, notamment en ce qui concerne le processus électoral 2013».

Et pour cause, a-t-on pu voir au cours de ces travaux, les hommes de médias ont porté de nombreux griefs à l'endroit des relations qui les lient aux acteurs du processus électoral au Cameroun. Mais, a tenu à préciser Denis Nkwebo, le consultant requis par Actee, «nous devons reconnaître que la responsabilité des journalistes est très engagée dans la mauvaise qualité de la couverture médiatique des élections au Cameroun car, en tant qu'acteur; nous ne devons pas subir le calendrier électorat En plus, en parcourant les journaux au cours de l'élection présidentielle de 2011, on constate beaucoup de prises de positions préjudiciables au travail du journaliste.» Devant les critiques formulées sur «le déficit de communication d'Elecam», Ghislain Ngangue, le chargé de la communication de la délégation régionale de cette structure au Littoral, a évoqué «la difficulté qui réside dans le manque de coordination entre nos services et les journalistes, chaque partie voulant défendre ses positions. Les journalistes étant guidés par l'urgence de publier une information, tandis qu'Elecam est sous-tendu-par la prudence entourant l'information administrative». Une réflexion a ensuite été menée au cours des travaux en groupes qui ont suivi ces échanges et débouché sur les grandes lignes du guide de formation à élaborer par le panel de Journalistes présents.

Cet atelier qui a réuni une quinzaine de journalistes des 10 régions du Cameroun est l'une des trois sous-activités de l'activité de mobilisation et de renforcement des capacités des journalistes du projet Actée. Un projet de 24 mois, porté par l'ONG «Un monde Avenir» avec le soutien financier de l'Union européenne. A terme, il s'agit pour Actee de «renforcer la participation citoyenne des acteurs notamment, les médias, les organisations de la société civile, et les partis politiques la vie démocratique au Cameroun». Les jeunes, estimés par «Un monde Avenir» à 70% de la population nationale, et les femmes sont les groupes cibles de ce projet qui met l'accent sur «l'éducation, la sensibilisation et la mobilisation» pour atteindre ses objectifs. 

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