La candidate du Cameroon people’s party (Cpp) a présenté la vision globale de son programme présidentiel, samedi dernier à Douala.

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Moins de deux mois et demi après l’annonce de sa candidature à la magistrature suprême, Kah Walla dévoile le projet qu’elle appliquera, si elle est élue présidente de la république du Cameroun, en octobre prochain. Aidée dans sa présentation par le secrétaire général et le secrétaire général adjoint de son parti, le Cpp, la candidate Kah Walla a fait une première présentation du programme politique qu’elle propose. «Le Cameroun leader» est le titre de ce projet présidentiel qui concerne les volets économique, social et politique. Dans cette dernière rubrique la présidente du Cameroon people’s party (Cpp) propose : la «reconnaissance à égalité des deux parties du Cameroun. C'est-à-dire reconnaître que ce sont deux Etats qui se sont mis ensemble pour créer le Cameroun. Notamment la partie francophone et la partie anglophone. Or avec le régime en place, la partie anglophone est mal dans sa peau. C’est d’ailleurs pourquoi il y a des sécessionnistes.»

Or l’égalité de ces deux parties du Cameroun pourrait se heurter à la configuration géographique du pays. Puisqu’il est constitué de 10 régions, dont 8 francophones et 2 anglophones, en plus la population des deux parties du Cameroun, est à peu près conforme à sa répartition régionale. «Je suis convaincue que la majorité des camerounais et camerounaises de la partie anglophone du pays sont pour un Cameroun un et indivisible. C’est le gouvernement en place qui alimente les sécessionnistes. Comme le dit notre slogan «The time is now», il est l’heure maintenant de les stopper en optant pour une politique égalitaire». C’est la substance de l’explication de la candidate Kah Walla.

Toujours sur le plan politique, le Cpp envisage la réforme des institutions qui consistera à «récrire la constitution pour équilibrer les trois branches du pouvoir, réformer le système électoral en créant une commission électorale nationale indépendante et un code électoral consensuel». Puisque selon la présidente du Comeroon people’s party, «les membres d’Elecam, l’organe en charge de la gestion des élections n’ont pas de pouvoir. Le directeur général d’Elecam qui a tous les pouvoirs n’a cependant pas la possibilité d’annoncer les tendances. C’est plutôt le Conseil constitutionnel qui détient le pouvoir. Elecam a été étoffé de six nouveaux membres plus ou moins neutres, mais il ne sert à rien». En plus, Kah Walla propose le retour au quinquennat, avec la limitation des mandats présidentiels à 5 ans renouvelable une seule fois.
Sur le plan social, la candidate à la magistrature suprême voudrait changer la structure des médias. Avec un «financement public aux médias multiplié par au moins 15 avec un système de décaissement et de contrôle qui assure : l’équipement des médias, la mise en place d’un personnel avec statut digne de ce nom, des partenariats et fusions pour créer des grands groupes solides». Tandis que sur le plan économique, la candidate Kah Walla indique dans son programme, la création de 500 000 emplois d’ici 2014 et la création de 300 000 emplois chaque année pendant son mandat et atteindre un taux de croissance de 10% à l’horizon 2016.

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