Présidentielle 2011. Présidentielle 2011: le Rdpc redoute le diktat des forces étrangères

Rodrigue N. TONGUE | Le Messager Mardi le 14 Juin 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au cours d’un meeting d’appel à la candidature de Paul Biya à Kribi, Jules Doret Ndongo et René Sadi ont indiqué aux militants du Rdpc qu’il faille batailler pour éviter que les pays étrangers ne viennent résoudre les problèmes du Cameroun.

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La foule présente à la place des fêtes de Kribi a-t-elle seulement pigé le moindre mot de la substance du message des plénipotentiaires de Yaoundé au cours de leurs différentes prises de parole ? Tant les mots étaient savamment sélectionnés par Jules Doret Ndongo, le secrétaire général des services du Premier ministre, président du comité d’organisation du meeting du Rdpc à Kribi, le 11 juin 2011 et René Emmanuel Sadi (Photo), secrétaire général du comité central du Rdpc qui présidait ledit meeting.

Pour Jules Doret Ndongo qui a sonné le tocsin en tout premier lieu, « personne ne peut mieux aimer le Cameroun que les Camerounais » qui ont choisi par la voie du suffrage universel pour régler la question de la légitimité du pouvoir. Car, à l’alternance systématique à la magistrature retenue comme critère de démocratie selon certains observateurs, il faut opposer le pouvoir du suffrage universel que détient Paul Biya. Indiquant même, subtilement à qui ce message est destiné, Jules Doret Ndongo précise que : « nous ne subirons pas le choix de l’extérieur».

Zizanie


Pour étaler davantage la légitimité de Paul Biya contre vents et marrées et ce qui est senti par certains journalistes présents comme un message adressé à certaines puissances étrangères, le secrétaire général des services du Premier ministre brandit aux membres de sa communauté d’origine du département de l’Océan dans la région du Sud, la pluralité démocratique, l’absence de censure des journaux et une opposition certaine qui concourent tous à la manifestation de la démocratie au Cameroun.

C’est le bout par lequel le sg du Rdpc a abordé la question de la légitimité de Paul Biya que contesterait une certaine opinion internationale. Fustigeant au passage la complaisance des médias qui, par « excès de parole disent tout sur tout, sur tous et sur n’importe quoi » prêtent le flanc à la zizanie, René Sadi martèle qu’ « à tous ceux-là, nous disons que c’est notre pays. Nous disons qu’aux problèmes camerounais, il faut des réponses camerounaises. Seuls les Camerounais ont le dernier mot sur le destin du pays ». Dans cette veine, le secrétaire général du Rdpc venu à Kribi officiellement pour présider un meeting de remerciement et de déférence au président national, mais aussi un appel à sa candidature pour la présidentielle 2011, a sensibilisé les militants venus essentiellement de tous les arrondissements du département de l’Océan à demeurer en paix malgré le foisonnement des communautés ethniques. Car, « qui veut la paix prépare la guerre».

Cette posture des cadres du Rdpc a profondément modifié la quintessence des messages des cadres du parti, que la chronique mondaine présentait comme essentiellement porté sur la résorption des guerres intestines. Lesquelles semblent avoir connu un début de solution, eu égard au tour d’honneur offert au public par le député Martin Oyono et le président de la section Rdpc Océan-Sud, Grégoire Mba Mba. Les deux sont présentés dans le département comme de pires ennemis qui seraient des suppôts des barons politico-administratifs du département que sont entre autres, Joseph Owona, Nguiamba Loutsiri et Jules Doret Ndongo. Mais en dépit de ce désamour réel ou supposé, ces différents acteurs s’entendent sur une chose : Paul Biya, président de la République à vie.

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