25% des fèves de cacao sont désormais transformés au Cameroun grâce aux nouveaux équipements acquis par la Sic Cacao.

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Ce sont trois équipements industriels qui ont été acquis par la Société industrielle camerounaise de cacao (Sic-Cacaos). Parmi les équipements nouvellement acquis par la plus grande société de transformation du Cacao au Cameroun, un torréfacteur et deux autres équipements. Montant de l’investissement : plus de 4.8 milliards F Cfa. « L’objectif est d’accroître la capacité de transformation de la Sic-Cacaos. Actuellement de 32000 tonnes, la Sic-Cacaos va désormais transformer sur place 50. 000 tonnes de cacao grâce à ces nouveaux équipements », note l’administrateur directeur général (Adg) de la Sic-Cacaos. « Les nouveaux équipements acquis et ceux en cors permettront à la Cis-Cacaos de contribuer à la transformation de 25% de la production nationale des fèves de cacao au cours des prochains jours contre 15% actuellement », se satisfait Emmanuel Bondé, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (Minmindt).

La cérémonie d’inauguration des nouveaux équipements industriels de la Sic-Cacaos s’est déroulée jeudi dernier, au siège de ladite société en présence des ministres des Mines de l’Industrie et du Développement Technologique, de L’Agriculture et du Développement Rural (Minader), du Commerce (Mincommerce). Et, à en croire l’Adg de la Sic-Cacaos, ces réalisations sont le résultat de l’orientation prise par l’entreprise depuis 2007. L’objectif étant de promouvoir de nouveaux investissements dans le but d’accroitre les capacités de transformation locale du cacao camerounais. Surtout qu’à en croire les responsables de la Sic-Cacao, l’entreprise qui a 63 ans envisage de transformer 300. 000 tonnes de cacao d’ici 2020. Et, d’après les statistiques du Minmindt, le seuil de transformation de la production nationale du cacao à l’horizon 2020 est fixé à 40%.

A en croire Yves Abissi, responsable de la Communication au Conseil interprofessionnel du Cacao et du café (Cicc), la production du cacao en 2014 stagne autour de 220 000 tonnes. Une production plombée par le repos végétatif des pantes et la non maîtrise du bilan de tous les stocks de campagne de cacao. Toutefois, rassure t-il, des mesures visant à booster la production sont prises avec la distribution des intrants aux agriculteurs par le Minader. Le programme mis en place pour assurer durablement la relance de la cacao-culture et de la caféiculture au Cameroun prend également en compte les jeunes. Ce, dans la mesure où l’âge moyen du producteur de café ne cesse d’augmenter ; les producteurs sont de plus en plus vieillissants. Le programme New Génération mis sur pied accompagne et soutient les jeunes issus des centres de formations agricoles dans leur insertion afin qu’ils deviennent véritablement des professionnels dans la cacao-culture et la caféiculture. A la fin de la formation dont bénéficieront ces jeunes, chaque agriculteur qui s’engage à mettre en place une exploitation de cacao ou de café d’une superficie minimale de 3 hectares recevra un encadrement en pépinière, logistique, technique, etc., de la part du Cicc.

 

 

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