Economie. Port en eau profonde, Autoroute: Les chinois sommés de respecter les lois du Cameroun

Joseph Abena Abena | La Nouvelle Expression Vendredi le 23 Décembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La décision a été prise au terme d'une réunion de crise à Yaoundé.

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C’est le directeur général du port autonome de Kribi, Patrice Melom, qui a présidé la réunion de crise à Yaoundé, mardi dernier. Une crise profonde marquée à Kribi par l’arrêt des travaux de l’autoroute et la saisie des camions de la société chinoise CHEC (China harbour engeneering company) en vue du paiement de la taxe locale du transport des produits de carrière. Comme personnalités invitées, le sous préfet de Kribi 1er, François Manga ; le coordonnateur adjoint de l’unité opérationnelle du complexe industrialo portuaire de Kribi, Magloire Hans Bahiol ; le délégué régional du travail du Sud, Firmin Bengala Mbala ; le délégué départemental du travail de l’océan, Irène Ngouffo Tsefo ; et le directeur général de CHEC Cameroun, Edward XU.

Au cours de cette réunion, le délégué régional du travail du Sud a insisté sur le caractère obligatoire et non négociable des obligations relatives au droit du travail. Au terme des travaux, la société CHEC a été reconnue coupable sur toutes les revendications des ouvriers camerounais; elle sera ainsi soumise aux contraintes de la loi du travail en vigueur au Cameroun.

 

La guerre des personnalités autour des camions saisis

 

Lorsque la mairie de Kribi 1er saisit les 21 camions de CHEC, pour défaut de paiement de la taxe sur le transport des produits de carrière, il  s’en est suivi une levée de boucliers de certaines personnalités à Yaoundé, accusant le maire de Kribi 1er,   Yves Martial Madiba,  d’avoir bloqué un projet national, et même être l’instigateur de la grève des ouvriers, pour ainsi l’enfoncer auprès du chef de l’Etat. Pourtant, l’action du maire est bel et bien reconnue par la loi camerounaise, articles  108, 109, et 110 de la loi n°2009/019 du 15 Décembre 2009, portant fiscalité locale.

Des indiscrétions précisent que lorsque ce n’est pas une personnalité haut placée qui somme le maire de libérer les camions, ce sont  des coups de fil anonymes de menace qu’il reçoit à longueur de journées. La société CHEC qui était déjà favorable à la négociation s’est aussitôt rétractée. Le maire se trouve à ce jour fragilisé de toute part. Ce qui fait dire à certains observateurs que la loi au Cameroun ne s’applique que sur les « petits citoyens » au gré des humeurs des « patrons » de Yaoundé.

 

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