Cameroun - Santé. Planification familiale: priorité aux adolescents

Assiatou NGAPOUT M. | Cameroon-tribune Vendredi le 14 Juillet 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au cours d’un point de presse hier à Yaoundé, le ministre de la Santé publique a annoncé que des cliniques spécialisées sont déjà opérationnelles.

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Des jeunes avec des grossesses précoces et non désirées. Un phénomène que le gouvernement souhaite stopper. Celui-ci vient d’ouvrir des cliniques pour adolescents dans cinq régions du pays. Il s’agit de lieux de rencontre et d’éducation en santé de reproduction des jeunes où ils peuvent se procurer tous les types de contraceptifs gratuitement. L’annonce est du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. C’était au cours d’une communication gouvernementale sur la promotion de la planification familiale tenue hier dans son département ministériel. Y prenaient part, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary et son homologue de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa ainsi que la représentante du Fonds des Nations unies pour la population, Barbara Soh.  André Mama Fouda a confié à ce sujet que 13 unités de ces cliniques pour adolescents sont déjà fonctionnelles dans les régions du Centre, Adamaoua, Est, Nord et Extrême-Nord et les régions restantes seront couvertes progressivement. L’objectif affiché étant d’éviter aux jeunes sexuellement actifs de perturber ou de compromettre leurs études par des grossesses non désirées. Et pour donner un coup de fouet à cette initiative, toute une semaine de mobilisation de la planification familiale leur est dédiée sur le thème : « Planning familial pour tous, stop aux grossesses non désirées » et avec pour sous-thème : « Vacances sans grossesse chez les adolescents ». Occasion pour le ministre d’inviter les parents à prendre leurs responsabilités dans l’éducation de leurs enfants.

Autre pan majeur de cette communication, les actions menées par le gouvernement en faveur du repositionnement de cet ensemble d’outils mis à la disposition de la femme pour lui permettre de mieux gérer sa fécondité. On apprendra que le Minsanté a signé le 14 août 2014 une circulaire rendant les coûts des contraceptifs plus accessibles et en guise d’exemple, « le prix de 10 condoms masculins est de 50 F, les pilules ou contraceptifs oraux et du lendemain à 125 F. les contraceptifs injectables tels que Depo Provera se vendent à 255 F. Le dispositif intra utérin à 1 000 F et l’implant à 2 140 F », a indiqué André Mama Fouda. Il a tenu à préciser que ces produits contraceptifs sont disponibles à ces prix dans les formations sanitaires publiques. « Il est noté un accueil positif, car les indicateurs montrent que la contraception rentre progressivement dans les habitudes des femmes. En effet, la prévalence contraceptive est passée de 23 % en 2011 à 34 % en 2014 », s’est réjoui notre orateur. En souscrivant à une méthode contraceptive, la femme évite « les 4 trop » de la mortalité maternelle (Trop précoces, trop rapprochées, trop nombreuses, trop tardives) tel que soulignés par André Mama Fouda. En gros, il s’agit pour la jeune femme de maîtriser sa fécondité et d’avoir sa grossesse au bon moment, d’espacer les naissances et de maîtriser le nombre de grossesses voulues, entre autres. Toute chose qui contribue à l’épanouissement de la mère et de l’enfant.
 

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