Economie. Piraterie maritime :La pêche illicite fait perdre 23 milliards de dollars à l’économie mondiale

Wamba Sop | Mutations Vendredi le 04 Septembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un sommet international sur la sécurité maritime se tiendra du 02 au 07 novembre prochain au Togo.

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Le sens de l’anticipation permet d’arriver à bout de certains fléaux. Car, à force de remettre à plus tard, le mal s’enracine et devient difficile à éradiquer. La démarche du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, s’inscrit dans l’éveil des consciences sur l’insécurité maritime. En effet, les actes de pirateries maritimes ont atteint un seuil qui naturellement devrait inquiéter. Il ne s’écoule pas de semaine sans qu’une attaque de pirates ne soit signalée. Après des menaces de tous ordres venant de ces réseaux criminels, les prochains objectifs de ces hors-la-loi consistent à se rendre maîtres du contrôle de nos mers et océans. Le continent africain et ses eaux sont malheureusement dans la ligne de mire des ces bandits.



Le sommet international sur la sécurité maritime, qui se tient à Lomé, la capitale togolaise du 02 au 07 novembre, posera les bases de la lutte contre l’insécurité maritime sous toutes ses formes ; il faudra étouffer toutes les funestes velléités de ces bandits sur les mers et océans pendant que le temps s’y prête encore.



L’histoire reconnaîtra le mérite au président Faure d’avoir touché du doigt un sujet sensible, et mieux encore, d’éveiller les consciences sur un péril qui dans un proche avenir, si rien n’est fait,  risque d’annihiler toutes les perspectives  de développement du continent africain. Les meilleurs mets viennent des marmites noires, nous apprend la sagesse. Et c’est le Togo, un pays ayant à peine 50 kilomètres de façade maritime, qui est à l’avant garde de la lutte contre l’insécurité maritime. Pour la réussite de ce sommet, le pays de Faure Gnassingbé a besoin d’adhésion de tous les pays africains. Des partenaires au développement de l’Afrique adhèrent pleinement et entièrement à la dynamique prônée et, au sortir de cette rencontre, il sera élaboré une charte qui sera soumis aux Nations unis, en vue de disposer d’un cadre légal de lutte contre la piraterie maritime et toutes les autres formes de banditisme qui ont cours sur les mers et océans.  



Le pari doit être gagné. L’avenir de l’humanité se trouve dans les océans, aucun combat ne sera de trop pour sauvegarder le patrimoine humain le plus important qu’est la mer. 38 pays africains ont des ouvertures sur la mer; 90% des importations et exportations sont faites par  la mer ; 75% des grandes pêcheries mondiales ont été surexploitées ou déjà épuisées; 10 à 23 milliards de dollars représentent le coût annuel de la pêche illicite ; 50% de l’oxygène que nous respirons est produite par  les océans. Face donc à ces réseaux criminels qui multiplient les manœuvres pour avoir le contrôle des océans, si rien n’est fait pour les décourager, de légitimes espoirs s’effondreraient tel un château de cartes.

 

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