Cameroun - Nécrologie. Peter Agbor Tabi, la famille porte le deuil

Jean Francis BELIBI | Cameroon-tribune Jeudi le 28 Avril 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au domicile du défunt à Yaoundé, dignité et émotion caractérisent les proches de l’ancien ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

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Quartier Biteng à Yaoundé, à la limite entre la capitale avec la petite localité de Nkoabang mercredi en fin de matinée. Une bâtisse se dresse dans une clôture. Quelques personnes sortent de temps en temps de cette résidence. Ici, habitait encore Peter Agbor Tabi. Malgré le silence qui caractérise les lieux, près de 500 mètres à la ronde, l’on sait que l’ancien « maître des lieux » n’est plus. A l’intérieur de la résidence, l’un des fils de l’ancien ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, décédé avant-hier à Paris des suites de maladie, accueille les visiteurs. En toute simplicité et avec courtoisie. Sur le reste, difficile de lui arracher le moindre mot. « Mon père était très bien organisé. Je vous conseille de vous adresser à son frère le recteur de l’université de Maroua (Pr. Ako Edward Oben, Ndlr). C’est lui qui s’exprime au nom de la famille », laisse-t-il tomber en prenant le soin d’indiquer que le porte-parole de la famille est occupé dans le cadre des jeux universitaires qui se déroulent au Campus de l’université de Yaoundé II-Soa. Et c’est avec beaucoup de dignité qu’il prend congé de vous pour s’occuper de nouveaux arrivants, non sans indiquer qu’il préfère que les témoignages sur son père soient apportés par les autres « un homme qui a beaucoup aidé des gens dans son entourage », indique-t-il néanmoins.

Décédé à Paris avant-hier, comme l’indique le communiqué rendu public à cet effet par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, la dépouille de celui qui a été le dernier chancelier de l’université de Yaoundé, avant la réforme qui a vu la naissance d’autres institutions universitaires en 1993 se trouve encore dans la capitale française. En attendant le programme des obsèques.

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