Cameroun - Education. Partenariat
 : l’Université de Buéa grossit ses effectifs

Paulette Ndong | Mutations Lundi le 31 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun

Sa faculté de médecine accueille les écoles de formation des sages-femmes et des épidémiologistes.

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Les écoles  de formation des sages-femmes et des épidémiologistes (spécialistes de l’étude de la prévention et l’éradication des épidémies) seront désormais sous la  tutelle  de la Faculté de médecine de l’Université de Buéa. Deux accords de partenariat ont été signés le  jeudi 31 juillet dernier dans la salle de conférence de ministère l’Enseignement supérieur (Minesup). Ce partenariat a réuni les ministres de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, de la Santé publique, André Mama Fouda et le vice-Chancellor de l’Université de Buéa, Nalova Lyonga.  Le premier accord désigne  l’Université de Buéa comme tutelle académique de  la formation des sages-femmes assurée par les écoles des infirmiers d’Etat.

Le second, différent du premier, confère à ladite université  publique le statut d’accueil de la formation en épidémiologie qui permet d’étudier la fréquence des maladies dans divers groupes de
population, d’en suivre l’évolution, de faire des hypothèses sur leur étiologie (cause) et d’en déduire la stratégie la plus adaptée de prévention. Elle est  financée par la fondation américaine Bill and Melinda Gates et CDC Foundation.
Cet accord de partenariat  permet ainsi aux étudiants des écoles citées ci-dessus d’accéder au système éducatif licence master doctorat (Lmd). « Nous avons très longtemps pénalisé  nos étudiants. Avec ce partenariat, nous donnons la chance à ceux-ci de poursuivre leurs études et de développer encore plus  leur connaissances », avance fièrement le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda.

En plus de cette avancée dans le système éducatif, « ce tutorat  va permettre de renforcer la qualité des programmes de ces écoles et de bien outiller  les apprenants  en épidémiologie  dans la lutte contre les différentes épidémies présentes au Cameroun », a souligné Nalova Lyonga, vice-chancelor de l’Université de Buéa. La rougeole, la poliomyélite, le paludisme sont quelques-unes des pathologies que la première cuvée de cette formation, composée de 35 spécialistes, y compris les ressortissants de la
sous-région (République centrafricaine et République démocratique du Congo), combat déjà.

La mortalité infantile et la transmission des pathologies de la mère à l’enfant sont un problème de santé publique. En 2014, le taux de morbidité du paludisme  chez les enfants de moins de 5 ans était  de 45,5%. L’épidémie de  rougeole,  l’introduction d’un  vaccin injectable contre la poliomyélite dans le Programme élargi de vaccination (Pev) sont entre autres les éléments qui commandent également  l’amélioration  de  la formation des  sages-femmes qui exercent dans les maternités. 
Cette initiative soutenue également par le Minesup, Jacques Fame Ndongo, pour qui «la signature des  deux conventions s’intègre parfaitement dans le paradigme de la nouvelle gouvernance  universitaire et du renouveau sanitaire »

 

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