Cameroun - Pêche. Pêche illégale: Un chalutier et sa cargaison saisis

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Jeudi le 15 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Hier au port, la marine a remis matériels, produits et contrevenants à la police civile de la mer.

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Un chalutier a fait l’objet de l’attention des dockers du port de Douala, 14 octobre 2015 à midi. Sur le quai, le Guo Ji 832 affrété par une entreprise étrangère avec un relais local est arrivé sous bonne escorte des soldats de la marine nationale qui l’ont interpellé la veille au large de la côte atlantique dans la région du Sud-Ouest. « Notre tâche, résume le capitaine de vaisseau Abougou Abouma, commandant des forces de surface de la marine, s’est résumée à arraisonner le navire surpris en flagrant délit avant de le mettre à la disposition des administrations autrement compétentes en matière de violation des lois de la pêche. » En fait de fautes, sur les dizaines de tonnes que devraient contenir les cales, les autorités départementales de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, en ont recensé un peu plus que celles des douanes.

La société-armateur devra répondre de la présence du bateau dans des eaux interdites à la pêche, et en l’occurrence d’une zone située en deçà de trois nautiques (5,6 km) à partir de la ligne autorisée. L’inspection sur place des soutes de l’embarcation a aussi permis de constater qu’elles contenaient d’«importantes quantités de crevettes et de poissons immatures ». Or, la licence du pêcheur était limitée aux poissons. Et de taille adulte, peut-on ajouter, car le procès-verbal sommaire des infractions reprochées au navire et à l’équipage délinquant comporte aussi l’utilisation de filets non-conformes. La taille des mailles de ces matériels prohibés étant de 40 millimètres au lieu des 70 millimètres exigés. D’où qu’ils attrapent tout et ne laissent pas à la nature la possibilité de se régénérer.

Les douaniers chargent un peu moins le contrevenant qualifié de double contrebande, le navire ne s’étant pas acquitté des droits de douane comme moyen de transport tout comme les filets utilisés et donc importés contrairement à la loi. Le chalutier qui demeure sous la garde de la marine est, en effet, l’objet d’un partenariat. Eugène Noah, représentant de l’armateur, assure que comme jeune entreprise, l’exploitant du Guo Ji 832 a demandé un moratoire pour la taille de ses filets. Bien plus, sa présence aux abords de la zone interdite s’explique par l’évacuation sanitaire d’un marin. En attendant la suite du processus qui va comporter des sanctions contre la compagnie de pêche, des amendes, la destruction des filets et la vente aux enchères de la pêche qui aurait été miraculeuse sans l’intervention de l’armée.

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