Lions indomptables. Période Fifa : Deux matchs au rabais pour les Lions

Achille Chountsa | Le Jour Jeudi le 19 Mars 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Leurs adversaires sont très peu quottés au classement mondial et plusieurs observateurs pensent que ces rencontres n’apporteront rien aux quadruples champions d’Afrique.

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Après plusieurs moments d’atermoiements, la Fédération camerounaise de football (fécafoot) a fini par dévoiler les adversaires que les Lions Indomptables affronteront pendant la période Fifa de ce mois de mars. Il s’agit de deux pays asiatiques : l’Indonésie, 156ème au dernier classement Fifa et la Thaïlande, 142ème. Et du coup, certains acteurs du football camerounais n’ont pas pu retenir leur ire. Roger Milla, l’Ambassadeur itinérant en premier : « Affronter l’Indonésie et la Thaïlande, c’est rabaisser le Cameroun. C’est une honte. On n’a pas besoin de ces matchs amicaux-là. En tout cas pas contre ce genre d’équipes. Mais ma question demeure : l’Indonésie et la Thaïlande pour quoi faire ? Ils vont aller chercher leur argent », crachait-il sur le site Internet Camfoot.

 

D’autres observateurs ont trouvé en ces matchs aucun intérêt. « C’est plus de 12h de vol au départ de Paris où les Lions auront leur regroupement. Les joueurs arriveront vraiment fatigués », croyait savoir un technicien de football. L’on s’est interrogé sur l’opportunité de disputer ces matchs amicaux. Et sur la question de savoir si c’est le Cameroun qui a fait le premier pas pour négocier ces matchs ou l’inverse, Laurence Fotso, la responsable de la Communication et de marketing de la Fécafoot, nous a apporté une réponse : « Les deux parties se sont rencontrées au milieu. Nous avions besoin de match et eux aussi en avaient besoin. Il y a eu plusieurs propositions et la Fédération a choisi la meilleure.

 

Il y a des coûts qui sont générés par les déplacements. Or les autres propositions ne prenaient pas en charge ces coûts là par rapport au lieu où le match allait se jouer et a temps ; il y a eu certains critères et avec les parties on a trouvé le juste milieu ».

 

Finke observateur

 

 

 Des sources indiquent que le Cameroun n’avait pas d’autres choix que ces adversaires. « Le désordre ambiant au sein du football camerounais a fait que les pays ne prennent plus ce pays au sérieux, parce qu’après la conclusion d’un match, il peut y avoir désistement du Cameroun à la dernière minute », a-ton appris. Interrogés sur ce que peut gagner le Cameroun à travers ces matchs, quelques techniciens du football ont émis des avis. « Généralement, dans les journées Fifa, on recherche le sparring-partner qui a le profil du futur adversaire. Nous allons jouer des éliminatoires au mois de juin. Peut-être que l’entraîneur a déjà en tête le style de jeu de notre adversaire. Ce sont des aubaines que la Fifa donnent aux sélections nationales pour essayer d’élargir le spectre afin d’avoir un vivier de joueurs fourni.

Si nous voulons préparer une compétition, ce ne sont pas des adversaires indiqués. Mais, si l’entraîneur veut élargir son spectre, rechercher des talents, ces type d’adversaires peut se justifier. Au stade où nous en sommes, nous n’avons plus besoin des adversaires de petits calibres comme l’Indonésie et la Thaïlande, malgré tout le respect que j’ai pour ces pays-là. En matière de football, ils n’ont pas grand-chose à nous apprendre », analyse Kisito Eloundou, entraîneur de football. Thomas Libiih, ancien Lion Indomptable et entraîneur de football, a une autre idée : « Quand on est incapable de se prendre au sérieux, on peut faire n’importe quoi. Le football camerounais est dans la rue et c’est normal qu’on se retrouve à ce niveau. On manque de sérieux.

 

Si nous ne nous prenons pas au sérieux, ce ne sont pas les autres qui nous prendrons au sérieux. Le football camerounais est dans la rue. On ne sait pas où on va », se désolet- il. Selon certaines indiscrétions, Volker Finke, le sélectionneur national, n’est pas impliqué dans le choix et la négociation de ces deux matchs amicaux.

 

 

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