Emeutes Bamenda. Ouverture du procès de trois présumés terroristes dans le cadre de la crise anglophone au Cameroun

Investir au Cameroun Lundi le 13 Février 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mancho Bibixy, Fontem Aforteka’a Neba et Nkongho Felix, trois activistes interpellés le 19 janvier 2017 dans la cadre des violences perpétrées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis octobre 2016, ont vu l’ouverture de leur procès ce 13 février au tribunal militaire de Yaoundé.

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Commencée à 10h30, l’audience s’est achevée autour de 14h par un renvoi à la date du 23 mars 2017. Abega Mbezoa épouse Eko Eko, magistrat militaire et présidente du tribunal a décidé cet ajournement pour permettre au ministère public de présenter « une liste actualisée » de ses témoins. Un renvoi qui n’a pas plu au collège d’une centaine d’avocats des prévenus, conduit par l’ex-bâtonnier Bernard Muna (photo). Qui s’est dit « choqué » du fait que l’accusation soit en train de chercher des témoins alors qu’elle a déjà instruit une affaire dont le verdict peut être la peine de mort. Car, il est reproché des faits de terrorisme aux trois inculpés.

De façon spécifique, le commissaire du gouvernement, Pierrot Narcisse Nzie, indique que le ministère public retient les chefs d’accusation de « coaction d’acte de terrorisme, hostilité contre la patrie, sécession, révolution, insurrection, outrage à corps constitués et aux fonctionnaires, rébellion en groupe, défaut de carte nationale d’identité pour Mancho ». La « complicité d’actes de terrorisme, d’hostilité contre la patrie, de sécession, d’insurrection, d’outrages aux corps constitués et rébellion en groupe, excitation à la guerre civile, révolution, pour Fontem et Nkongo’o et propagation de fausses nouvelles pour les trois accusés ».

Sylvain Anzdongo
 

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