Syrie. Opération en Syrie: la participation de Berlin est exclue (Westerwelle)

Ria Novosti Vendredi le 30 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Berlin exclut la possibilité de prendre part à une intervention militaire en Syrie, ont annoncé vendredi les médias internationaux, citant le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

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"On ne nous a pas demandé [d'intervenir] et nous ne l'envisageons pas", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien régional Neue Osnabrücker Zeitung.

Le secrétaire britannique à la Défense Philip Hammond a fait savoir jeudi que Londres ne participerait pas à une opération militaire éventuelle contre la Syrie.

Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé lui aussi que son gouvernement ne prévoyait pas d'effectuer une mission militaire.

Pour sa part, le président français François Hollande a indiqué qu'il n'excluait pas la participation de son pays à une intervention.

"Un coup d'arrêt doit être porté à un régime qui commet l'irréparable sur sa population", a déclaré M. Hollande" dans une interview au Monde.

La situation en Syrie s'est sensiblement aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas.

Les autorités syriennes ont démenti cette allégation. Le ministre de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat.

Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.


Syrie: le départ des inspecteurs de l'Onu prématuré (Moscou)

Moscou ne comprend pas pourquoi les inspecteurs de l'Onu quitteront la Syrie après n'avoir enquêté que sur un seul cas de recours à l'arme chimique dans ce pays, a déclaré vendredi l'assistant du président russe Iouri Ouchakov lors d'un point de presse à Moscou.

"Nous ne comprenons pas très bien pourquoi toute leur équipe (d'inspecteurs de l'Onu) doit rentrer à La Haye, alors qu'il y a beaucoup d'interrogations sur le recours à l'arme chimique dans plusieurs régions en Syrie. Actuellement, ils n'enquêtent que sur un seul cas, celui du 21 août", a indiqué l'assistant du président russe.

Le responsable s'est refusé à tout pronostic concernant les délais d'une possible frappe militaire contre la Syrie.

"Personnellement, je ne suis pas informé des projets des Etats-Unis. Mais tout le monde sait que c'est possible. Tous les médias en parlent, se référant notamment aux déclarations d'officiels américains (…). Je ne connais pas la date de l'opération", a ajouté le responsable.

Selon lui, une telle opération pourrait être lancée après le retour  des inspecteurs de l'Onu chargés d'enquêter sur le recours à l'arme chimique en Syrie, qui devraient quitter le pays samedi 31 août.


G20: la Syrie ne figure pas à l'agenda officiel du sommet (Kremlin)

Bien que la question syrienne ne figure pas à l'ordre du jour du sommet du G20 qui aura lieu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, elle sera évidemment évoquée dans les couloirs du forum, a indiqué vendredi aux journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov.

"Les participants au sommet de Saint-Pétersbourg procéderont à un examen normal, circonstancié de l'ordre du jour qui, comme on le sait, ne comprend pas la question syrienne", a déclaré M. Ouchakov.

Selon lui, l'agenda du forum a été conçu dans les moindres détails.

"Cependant, la question syrienne revêt une si grande actualité que les pays participants ne manqueront pas de la soulever en marge des discussions", a estimé le conseiller du Kremlin.

"La Syrie doit faire l'objet de débats, ce qui sera fait", a conclu M. Ouchakov.

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.

Participants possibles à une intervention militaire en Syrie

Damas a réfuté cette accusation. Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré mardi que l'armée syrienne n'avait jamais recouru aux gaz de combat.

Il n'en reste pas moins que les Etats-Unis ont rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.

La Grande-Bretagne, allié indéfectible de Washington, a refusé de prendre part à l'opération, de même que le Canada. Cependant, les Etats-Unis se sont déclarés prêts à frapper la Syrie malgré la défection de leurs alliés.
 


G20: la rencontre Poutine-Obama pas prévue mais possible (Kremlin)

Il n'y a pas de rencontre prévue entre les présidents russe et américain Vladimir Poutine et Barack Obama en marge du G20 à Saint-Pétersbourg, mais ils auront toujours la possibilité de s'entretenir d'une manière ou d'une autre, a annoncé vendredi Iouri Ouchakov, assistant de M.Poutine.

"Il n'y a pas de rencontre bilatérale prévue avec M.Obama. Elle n'a pas été planifiée avant tout parce qu'on avait préparé sa visite à Moscou qui, comme vous le savez, a été annulée", a déclaré M.Ouchakov devant les journalistes.

Et de rappeler que le chef de l'Etat russe, en tant qu'organisateur du sommet, saluerait évidemment son homologue américain comme les autres participants.

"Ils se serreront la main, et après on verra bien", a dit le représentant du Kremlin.

En guise de représailles, suite à l'octroi par Moscou de l'asile provisoire à l'ancien analyste de la NSA, Edward Snowden, le "lanceur d'alerte" à l'origine des révélations sur l'ampleur du cyber-espionnage pratiqué par les Etats-Unis à travers le monde, M.Obama a annulé une rencontre bilatérale avec son homologue russe, prévue à Moscou juste avant le sommet pétersbourgeois du G20. Officiellement, Washington a justifié cette décision par le manque de "progrès" dans les relations russo-américaines.

Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a estimé auparavant que le président Obama s'entretiendrait d'une manière ou d'une autre avec M.Poutine à l'occasion du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.

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