Cameroun - Emploi. Offres d’emploi: les a escrocs ne chôment pas !

Rita DIBA | Cameroon-tribune Jeudi le 04 Aout 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Certains individus ont trouvé leur mine d’or dans les espoirs des chercheurs de travail.

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« Les gens doivent se méfier à partir du moment où on leur demande de payer quelque chose. » Interrogé sur le phénomène des arnaques au recrutement, cet employé (nous l’appellerons Monsieur L.) d’une grande entreprise basée à Douala, opérant dans le secteur de l’énergie, insiste : stage, emploi, candidature, les chercheurs de travail doivent savoir que ce n’est pas payant.

En effet, il y a quelques mois, une rumeur avait circulé, avec des affiches, sur un recrutement massif de la structure. Avant que cette dernière ne démente. Monsieur L. fait une précision : à partir du moment où il n’y a pas l’entête de la société, vous devez comprendre que ce n’est pas sérieux. Indigné, il ajoute : « Il y a des candidats qui se sont plaints qu’on leur a demandé 50 000F de frais médicaux. »

En effet, le secteur du recrutement est devenu un véritable marché pour les arnaqueurs. Ceux-ci développent des trésors d’intelligence et diverses méthodes pour attirer les chercheurs d’emploi. Ils peuvent, par exemple, copier de véritables offres sur les plateformes de recrutement, comme cela a été le cas sur Jumia Jobs. Les faussaires partagent ensuite ces annonces d’emploi sur d’autres canaux comme WhatsApp, Facebook, Twitter, LinkedIn, etc. et affirment être chargés de la présélection des candidats. Présélection qui prévoit une série de tests, pour lesquels le postulant devra, bien entendu, payer. C’est ainsi que des entreprises du secteur banques et finances, partenaires de la plateforme, la saisiront après avoir reçu des candidats qui se sont plaints d’avoir versé de l’argent auprès d’organismes intermédiaires de recrutement.

Autre méthode pour les arnaqueurs, publier des offres directement sur des sites de recrutement. Le Fonds national de l’Emploi (Fne) en a fait l’expérience. « On essaie d’être très vigilants. Donc, dès qu’une offre est postée, on regarde le contact et on appelle pour vérifier qu’elle est sérieuse », explique un responsable. Et la grande arnaque dont se sont plaints les chercheurs d’emploi, ce sont les frais d’ouverture de dossier. D’ailleurs, au babillard de la direction régionale du Fne pour le Littoral à Bali, on peut lire une affiche qui met en garde les  chercheurs d’emploi contre les escrocs. Toujours sur cette méthode, à Jumia Jobs, on a fait plus simple : l’accès direct à la plateforme a été interdit aux entreprises. Pour publier une offre, il faut l’autorisation de l’équipe en charge du site. 

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