Syrie. ONU-Syrie: Moscou votera contre le nouveau projet de résolution

Ria Novosti Samedi le 13 Avril 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie votera contre le nouveau projet de résolution de l'Assemblée générale de l'ONU concernant la Syrie, qui "a un caractère unilatéral", a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères.

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"Plusieurs pays ont mis au point un nouveau projet de résolution de l'Assemblée générale de l'ONU sur la Syrie qui sera prochainement voté. La Russie votera contre ce projet de résolution" qui a "un caractère unilatéral tout comme ses deux prédécesseurs", a indiqué le ministère dans un communiqué.

"Le nouveau projet rejette la responsabilité des événements tragiques en cours en Syrie uniquement sur le gouvernement de ce pays. Et ce, malgré les informations, y compris confirmées par des organisations internationales, faisant état d'actions illégitimes, y compris terroristes, entreprises par les groupes d'opposition armés", a ajouté le ministère.

Les auteurs du nouveau projet de résolution ne prennent pas en considération l'assistance militaire, logistique et financière accordée à l'opposition par des pays étrangers. Ils estiment que les autorités syriennes sont les seules responsables de la détérioration de la situation en matière de respect des droits de l'homme en Syrie.

"Cela est contraire aux nombreux témoignages sur la violation des normes humanitaires et des droits de l'homme par les groupes armés d'insurgés, ces témoignages sont notamment évoqués dans des rapports de la Commission internationale indépendante d'enquête sur la Syrie", poursuit le ministère.

Qui plus est, le projet contient des idées contradictoires. D'une part, ses auteurs expriment leur soutien à la décision de la Ligue arabe de reconnaître le gouvernement syrien comme illégitime; d'autre part, ils adressent plusieurs appels à ce même gouvernement reconnaissant de fait sa légitimité.

"Nous appelons les Etats qui lancent une nouvelle confrontation inutile au sein de l'Assemblée générale à renoncer à promouvoir leur projet de résolution. Il reste encore du temps pour entamer des discussions avec toutes les parties syriennes en vue d'appliquer le communiqué de Genève du 30 juin 2012" qui permettra de mettre fin au conflit, a conclu le ministère.


Syrie: l'Autriche retirera ses soldats si l'UE lève l'embargo sur les armes

L'Autriche pourrait retirer son contingent de paix déployé en Syrie si l'Union européenne commence à fournir des armes à l'opposition syrienne, a annoncé le ministre autrichien des Affaires étrangères Michael Spindelegger dans une interview au quotidien israélien Jerusalem Post publiée vendredi.

"Nous sommes le principal participant à la Force de l'ONU chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD). Si l'opposition syrienne commence à recevoir des armes en provenance d'Europe, cela signifiera que nous sommes à ses côtés. Dans ce cas, il nous serait difficile de maintenir notre présence dans la région. Nous devrions songer à retirer nos soldats", a déclaré M. Spindelegger en visite en Israël.

Les Autrichiens constituent plus d'un tiers des "casques bleus" déployés sur la partie du Golan contrôlée par la Syrie. Dès le début de la guerre civile dans ce pays, la Croatie, le Canada et le Japon ont retiré leurs contingents. La FNUOD s'est réduite à un millier de militaires autrichiens, indiens et philippins.

Le chef de la diplomatie autrichienne s'est déclaré préoccupé par la position de certains pays européens, dont la Grande-Bretagne et la France, qui proposent de lever l'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie. Cet embargo arrive à échéance le 31 mai.

"Si nous ne décidons pas à l'unanimité de le proroger, les pays auront le droit de fournir librement des armes à l'opposition syrienne. Certains d'entre eux, dont la France et la Grande-Bretagne, ont déjà annoncé leur intention de le faire", a indiqué le ministre, ajoutant que l'Autriche s'opposait à toute livraison d'armes aux parties en conflit.

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