Centrafrique. Nourredine Adam, ennemi public numéro 1

Sainclair MEZING | Cameroon-tribune Mardi le 08 Décembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef rebelle est contre tout déploiement de l’Etat et entend s’opposer à la tenue des élections dans la zone placée sous son contrôle.

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 Le gouvernement de transition et les forces de transition en poste en Centrafrique sont sur le pied de guerre et s’apprêtent à sauter sur Kaga-Bandoro à l’Est du pays pour neutraliser Nourredine Adam et ses hommes. Pour les autorités centrafricaines, le chef du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’une des factions de l’ex-Séléka, a poussé le bouchon un peu loin dans ses dernières déclarations diffusées vendredi dernier sur les ondes de Radio Ndéké Luka, une radio privée centrafricaine. Dans cette sortie, le chef rebelle interdit tout déploiement de l’Etat et entend s’opposer à la tenue du référendum constitutionnel et des élections générales, prévues respectivement les 13 et 27 décembre prochains, dans la zone qu’il contrôle. Ce dernier accepte par contre un déploiement d’enseignants et des médecins, mais pas d’un autre fonctionnaire, à l’instar des forces de sécurité.

Dans un communiqué publié dimanche dernier, le gouvernement fait observer que le chef rebelle vient une fois encore de montrer à la face du monde qu’il est à l’origine des souffrances que connaît aujourd’hui le peuple centrafricain depuis décembre 2012.  «Une fois de plus, Nourredine Adam vient de s’illustrer par une déclaration fracassante pour s’opposer à la tenue des élections dans la zone sous son contrôle. Il s’oppose également au redéploiement des fonctionnaires de l’Etat. Il vient, par cet acte-là justement, de déclarer la guerre. La guerre à l’Etat, c’est un crime imprescriptible», a fait savoir le ministre de la Justice, garde des Sceaux et porte-parole du gouvernement. Dominique Saïd Panguindji a, par la suite, déclaré Nourredine Adam «ennemi public n°1» de l’unité, de la paix et de la réconciliation nationale qui «n’a jamais respecté un seul Accord de paix», ni de «cessation des hostilités» en Centrafrique.

Placé sous le coup des sanctions des Nations unies qui lui retirent tout droit de voyager à l’étranger, bravant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et la décision des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Nourredine Adam réclame une partition du pays. Dans son projet séparatiste, il entend établir une nouvelle République dénommée «République du Logone» constituée de tous les territoires placés sous son contrôle.

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