Afrique. Notes des victimes africaines des mouches tsétsé à leurs bourreaux qui font les saints

C.P: Léon Tuam Samedi le 31 Décembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Elles sont arrivées les « mouches tsé-tsé » quand nous, Africains, étions en bonne santé physique, morale et spirituelle. Après, nous avons nos corps empoisonnés et malades et nos esprits bien pollués par tous leurs vices.

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Aujourd’hui, les regards de ces étrangers qui se posent sur nous sont habituellement remplis de mépris. C’est avec un grand mépris et d’épais crachats qu’ils accueillent ceux d’entre nous Africains subsahariens.


Ces étrangers nous voient tels des objets de leur vie. Ils jugent que nous ne pouvons pas nous prendre en charge, que nous ne pouvons pas créer des richesses à partir de nos nombreuses richesses parce que nous serions bêtes.


Ils crient et tonnent que nous sommes des éternels assistés et que nous ne produirons rien de grand dans le monde sans leurs assistances. Ils le disent, le répètent et le répètent et nombreux d’entre nous finissent dans ce piège.


Mais voyons !Les bourreaux croient-ils avoir dévoré jusqu’aux yeux de leurs victimes ? Sommes-nous faibles ou continuellement affaiblis ? Et puis, est-il là dehors d’assistances qui nous libèrent de notre servitude critique actuelle ?


N’allons pas loin dans les jours de la Traite des Noirs qui a trop affaibli l’Afrique subsaharienne. Partons seulement de la fin de la 2e guerre mondiale pour dire aux « mouches tsétsé » de se taire, que nous ne sommes pas des Incapables.


--Des Européens et Etatsuniens en se rabattant sur les ressources africaines et les ponctionnant telles des sangsues et glossines qui sucent et affaiblissent une bête ont dans toute la barbarie possible étouffé des velléités souverainistes.


--L’on a assisté jusqu’à ce jour au maintien des accords économiques, financiers et militaires incompatibles avec le progrès et la souveraineté de certains pays, surtout dans les colonies et nations sous-tutelle françaises.


--Il y a eu des guerres des pillages des ressources naturelles, les échanges inégaux et l’imposition parfois de certaines cultures et orientations économiques infructueuses aux pays dominés sont des piqûres mortelles.


--Il y a eu l’élimination brutale physique ou systématique des leaders africains souverainistes les mieux outillés et courageux pouvant porter à leur accomplissement les rêves, espoirs et visions de leurs peuples.


--L’imposition aux peuples africains des dirigeants-pantins voués à leur service et à la protection de leurs intérêts aux dépens de ces peuples en plus d’un demi-siècle.Ça fait très mal. Et si cela arrivait un jour à ces pays étrangers !


--Le mépris total et l’abandon parfois des peuples africains par ces dirigeants qui n’ont de comptes à rendre qu’à ceux qui les ont placés au pouvoir.


--Les chantages et assauts répétés du FMI et de la BM contre les pays à la tête desquels se trouvent ces valets qui pourtant savent bien que ces organismes n’ont jamais développé un seul pays au monde.


--Les crimes colossaux de la France dans une douzaine de pays francophones d’Afrique depuis 1945 à travers le FCFA qu’elle contrôle, les pillages excessifs, assassinats, génocides, coups-d’ Etat, création des conflits et groupes armés.


--Chantages à certains dirigeants-ennemis du peuple comme Paul Biya, pour obtenir la signature des Accords de Partenariat Economique (APE) qui sont un grand assommoir sur les économies embryonnaires et malingres africaines.


--Le monopole de certains groupes économiques et financiers étrangers sur des secteurs vitaux nationaux (ports, transports, banques, mines, bonnes terres …) et occupations militaires bien que décriés par les peuples.


Tout est fait pour que l’Afrique reste sur ses genoux. Pire –il  faut le dire–dans les pays francophones où la vraie industrialisation et le vrai décollages’avèrent impossibles tant que ces pays n’auront de monnaies qu’ils contrôlent.


Les assistances directesétrangères ou à travers des structures comme la BM et le FMI ne peuvent sauver l’Afrique. Le travail adroit dans la production et les combats libérateurs contre les dirigeants pantins doivent s’intensifier en 2017.


Les pays africains et africains francophones en particulier ont pour devoir sacré premier de se dépêtrerdes valets placés à leur tête qui servent les intérêtsdes maîtres en se servant. Ils doivent s’offrir des leadersbosseurs et patriotes.


Les mêmesétrangers qui nous châtrentde connivence avec des nationaux et nous taxent de paresse et d’incompétence ont de projets trop sales pour nous. Mais leurs jours comme ceux de leurs valets africains sont désormais comptés.

Léon Tuam
30 décembre 2016

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