Cameroun - Nigeria. Nord du Cameroun: la France demande à ses ressortissants de dire s'ils partent ou non

AFP Mercredi le 20 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
MAROUA, 20 novembre 2013 (AFP) - Les autorités consulaires françaises au Cameroun ont demandé aux rares Français demeurant encore dans la province de l'Extrême-nord de leur indiquer s'ils entendent rester dans la région ou la quitter, comme le recommande Paris après l'enlèvement d'un prêtre la semaine dernière.

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 "L'ambassade de France à Yaoundé demande lesquels d'entre vous ont pris la décision de rester ou de partir de l'Extrême-nord", indique le message électronique envoyé par le consulat de France à Garoua (nord) aux ressortissants français établis dans la région et que l'AFP a pu consulter. Dans ce message de mardi soir, le consulat leur conseille "de bien réfléchir" car "c'est une décision très difficile et lourde de conséquences pour beaucoup d'entre vous à prendre". Il invite aussi les personnes qui ont déjà décider de faire leurs valises de "faire connaître la date de départ". Plus tôt mardi, l'ambassade elle-même avait envoyé un autre message électronique signalant aux expatriés français de la région "la nécessité de consulter régulièrement le site de conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères afin d'éviter les zones dangereuses". Après l'enlèvement du père Georges Vandenbeusch dans la nuit du 13 au 14 novembre le quay d'Orsay avait "demandé à tous les Français encore présents dans la zone (de l'Extrême-nord) de la quitter dans les meilleurs délais", soulignant que la sécurité des Français n'y était "plus assurée". Les Français résidant dans l'Extrême-nord se disent conscients d'être des cibles privilégiées pour les islamistes nigérians de Boko Haram. Une source au sein du groupe armé a revendiqué l'enlèvement du religieux. Ce groupe avait également revendiqué l'enlèvement d'une famille française - libérée en avril - dans cette même région, frontalière du Nigeria.
 

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