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Cameroun - Agriculture. Ngaoundéré dans le bain du SIMAC

Brice MBEZE | Cameroon Tribune Jeudi le 20 Aout 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une réunion d’information et de mobilisation s’est tenue récemment à Ngaoundéré.

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La première édition du Salon international du machinisme agricole du Cameroun (Simac) se tiendra du 15 au 20 décembre prochain à Yaoundé. En prélude à ce rendez-vous organisé par la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun, la coordination régionale de l’Adamaoua  a organisé récemment une réunion d’information, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs ruraux.

Les assises étaient présidées par le gouverneur de la région de l’Adamaoua. Pour une participation honorable de la région, Abakar Ahamat a demandé aux agriculteurs et aux éleveurs  de bien se préparer. « Nous allons à la rencontre des gens qui peuvent nous apporter une plus-value. Nous souhaitons que  la présence de l’Adamaoua soit en quantité et honorable en qualité », a-t-il souligné. Le premier vice-président de la Chambre d’agriculture, Moussa Koué, a présenté les enjeux de cette manifestation. « Révolution agricole : enjeux et défis pour une agriculture performante et durable », c’est le thème de ce Salon. Pendant cinq jours, les acteurs du monde rural échangeront avec les concepteurs et les fabricants de machines agricoles. «Le Salon va contribuer à la promotion de l’agriculture de seconde génération », a-t-il précisé.

C’est donc une aubaine pour la région, grand bassin agricole, première région d’élevage du pays. Elle dispose d’atouts exceptionnels grâce à la générosité de la nature. Le délégué régional de la Chambre d’Agriculture de l’Adamaoua, Abba Dahirou, a affirmé que le Salon représente une « grosse opportunité pour les sylviculteurs, les apiculteurs, les exploitants de la forêt et de la faune, les éleveurs et les agriculteurs». Outre l’agriculture et l’élevage, activités phares pratiquées dans la région, l’exploitation du miel sauvage et du lait occupent également des milliers de personnes dans les cinq départements qui composent la région. Après les exposés, des échanges francs ont meublé les discussions. A cinq mois de la tenue de cet évènement, l’Adamaoua se mobilise déjà.

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