Cameroun - Culture. Naissance de la Société camerounaise des droits voisins
La Société camerounaise des droits voisins (SCDV) du droit d’auteur de l’art musical a vu le jour, au terme d’une assemblée générale constitutive tenue samedi dans la capitale du pays, Yaoundé, a constaté APA.
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Cette nouvelle entité est la conséquence de la fusion entre la Société civile camerounaise de l’art musical (SOCAM) et la Cameroon Music Corporation (CMC), telle que prescrite par le gouvernement qui a ainsi souhaité la constitution d’une seule et unique société de gestion collective, afin de mettre un terme aux éternelles guerres de clans qui minent le secteur.
Selon les vœux des pouvoirs publics en effet, la SCDV devrait être un organisme fédérateur des différentes tendances qui s’affrontent depuis plus d’une décennie, consacrant de fait un bicéphalisme contraire à la législation.
Selon la loi de 2000 relative aux droits d’auteur en effet, «il ne peut être créé qu’un seul organisme de gestion collective par catégorie de droit d’auteur et de droits voisins».
La nouvelle entité, qui évoluera aux côtés de la Société civile des droits de la littérature et des arts dramatiques (SOCILADRA), de la Société civile des arts audiovisuels et photographiques (SCAAP) et de la Société camerounaise des droits d'auteur et droits voisins des arts graphiques et plastiques (SOCADAP), sera dirigée par un conseil d’administration avec à sa tête le bassiste et producteur Alhadji Touré.
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