Au lendemain de cette rencontre, Zacharie Etoundi, l’entraîneur principal, a été remercié par le staff administratif pour résultats insatisfaisants.

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A la fin de la partie ayant opposé Fovu de Baham à Renaissance de Ngoumou au stade municipal Victor Fotso de Bandjoun, les supporters de l’équipe de Dieudonné Kamdem étaient amères. La raison, leur équipe venait une fois de plus d’être battue, cette fois par Renaissance de Ngoumou devant qui ils comptaient arracher leur première victoire de la saison. Beaucoup n’ont pas hésité à demandé à l’entraîneur de prendre ses bagages et ne plus mettre pied à Bandjoun. Ils sont nombreux à être convaincus que les prestations de l’équipe, 14e sur 14, avec seulement 3 points après 8 journées, sont du fait de l’incompétence de l’entraîneur Zacharie Etoundi. N’eut été l’intervention de la force de maintien de l’ordre, certains fanatiques du club de Baham étaient à en découdre avec l’entraîneur. Dès le lendemain, on apprendra que les dirigeants de Fovu se sont séparés de Zachari Etoundi qui bat ainsi le record de la médiocrité à la tête de l’équipe avec 3 matches nuls en 8 journées.

Dès le coup d’envoi de la partie par l’arbitre central, Aboubakar Moussa, c’est Renaissance de Ngoumou qui a donné le ton à travers une série d’offensives dans le camp de Fovu. A la 13e minute, il a fallu que Charles Tambe, le gardien de Fovu, use de sa grande classe pour sauver ses lucarnes en déviant le ballon en corner. Cinq minutes plus tard, le ballon parti d’une reprise de volée de Nana Njeukou de Fovu passe au dessus de la barre transversale. Renaissance enchaîne des offensives dans le camp adverse sans pouvoir trouver le chemin des buts. Contrairement aux journées antérieures, c’est une équipe de Fovu, un peu physique et technique, qui fait face à Renaissance de Ngounou. Ce qui peu d’ailleurs réjouir l’encadrement technique et quelques supporters. A la 45e minute, l’attaquant Siméon Ambella de Renaissance de Ngounou, abandonné seul dans la surface, profite d’un centre en retrait pour battre le portier Charles Tambe. Renaissance mène désormais par 1 but à 0.

A la reprise, Fovu de Baham met la pression sur les visiteurs. C’est ainsi qu’à la 47e, sur une action personnelle, Nana Njeukou parvient à lober le gardien Effa Nsoe de Renaissance de Ngoumou. Dans le cours de la 52e minute, Oumarou Baba de Fovu passe à côté du 2e but de son club. Face au gardien dans la surface, il n’a pas été adroit pour loger le ballon au fond des filets. Désarrois total sur le banc de touche et à la tribune. Même les trois remplacements effectués ne changeront rien à la situation. N’eut été la précipitation, Mfou’ou de Renaissance inscrivait le 3e but de son club à la 72e minute. Seul face au gardien Effa Nsoe, il a placé le ballon à côté de la lucarne. Au coup de sifflet final, beaucoup de fonctionnaires et amoureux du football résidant à Bandjoun ont laissé entendre que ça ne vaut plus la peine de se rendre au stade pour assister à ce genre de match.

Josué Fokam, à Bandjoun

 

Réactions

Guy Bertin Djiepnang, entraîneur de Renaissance

Depuis la 6e journée les enfants ont compris qu’ils pouvaient jouer au football et je suis satisfait de leur prestation depuis trois matches. Nous n’avons pas pu concrétiser toutes les occasions de buts parce que nous étions face à une équipe de Fovu de Baham très entreprenante et nous l’avons senti dès le début. Mais ils ont fait face à une équipe de Renaissance qui avait une maîtrise collective de jeu et un peu supérieure. C’est cela qui peut expliquer les trois points que nous avons pris ce jour à Bandjoun.

 

Zacharie Etoundi, entraîneur Fovu de Baham

C’est vrai que nous avons perdu la rencontre mais depuis le début de la saison nous n’avons pas eu une rencontre comme celle d’aujourd’hui. Au bout de 8 journées, ne pas engranger la moindre victoire, ça devient compliqué pour le maintien. Parce que pour se maintenir il faut au moins 12 à 13 points pendant la phase aller. Là nous sommes bloqués à 3 points après 8 journées et ça devient très très compliqué. Vous savez que quand ça ne va pas c’est toujours la faute à l’entraîneur. Tous les jours j’essaye d’apporter le plus possible à mes joueurs. Si les joueurs n’ont pas la volonté et la détermination de marquer des buts ça ne va pas entrer tout seul.

Rassemblées par Josué Fokam

 

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