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Cameroun - Sud. Mouvement de gouverneurs: Jules Marcellin Ndjaga à la retraite, les populations exultent

Roger Takala | La Nouvelle Expression Mardi le 27 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gouverneur du Sud est appelé enfin à faire valoir ses droits à la retraite en ce 23 octobre 2015, suite au décret présidentiel. Et les populations jubilent.

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La nouvelle est tombée à travers les antennes de la Crtv  et du coup, la capitale de la Région du Sud Ebolowa semble vivre un moment d’euphorie qui était attendu depuis des lustres à en voir les attitudes des citadins enclin à la joie, notamment ceux de la classe politique et de ses proches collaborateurs.

Cette information a comme une trainé de poudre fait le tour de la ville et même d’ailleurs. Ici et là, autour d’une bière, l’on pouvait entendre dire: «Je bois à la santé de Jules Marcellin Ndjaga. Le chef de l’Etat a exaucé  nos prières». Et pour cause; lors des sénatoriales dans cette  partie du pays et qui a fait date, il avait été taxé par les hommes politiques d’user de son pouvoir de Gouverneur, pour imposer les siens, cela avait fait jaser la classe politique à l’époque. Ce qui n’était pas du goût de ces hommes et femmes politiques qui l’avaient d’ailleurs manifesté.

Autre chose, le fait qu’il était déjà à la retraite jouait sur son engouement administratif qui se traduisait par des retards aux cérémonies pourtant programmé par lui-même. Un incivisme que les jeunes le lui ont rappelé lors des échanges liés à la cérémonie de lancement à Ebolowa de la campagne Régionale de lutte contre l’incivisme. Le dernier fait est celui relevé le 05 octobre 2015, lors de la Journée Mondiale de l’Enseignant, le Gouverneur Jules Marcellin Ndjaga est arrivé à 13 heures pour une cérémonie prévue à 10 heures.

Enfin  et plus grave, le laissé aller qui a fait son lit au service de ce gouverneur qui prenait sur lui, de phagocyter la délégation régionale de la Communication du Sud, traitant directement avec tout organisateur d’évènement dans la région et particulièrement à Ebolowa. Ce qui empêchait les journalistes installés au Sud de bien exercer leur profession. Sur ce volet, les exemples de frustrations sont légion. A un moment donné, certains de ces journalistes ne voulaient plus rendre compte des activités de monsieur le gouverneur.

 

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