International. Mort de Soleimani en Irak: La responsable démocrate Nancy Pelosi dénonce une «escalade dangereuse»

cameroun24.net Vendredi le 03 Janvier 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'assassinat ciblé du général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, par une frappe américaine représente «une escalade dangereuse dans la violence», a déclaré vendredi la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi lit-on dans une dépêche de l'AFP.

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"L'Amérique - et le monde - ne peuvent pas se permettre une escalade des tensions qui atteigne un point de non-retour", a estimé Mme Pelosi dans un communiqué.

Des élus républicains ont à l'inverse salué la décision du président Donald Trump de lancer cette frappe.

"Wow - le prix à payer pour tuer et blesser des Américains est monté drastiquement", a déclaré sur Twitter le sénateur Lindsay Graham, un proche du président, faisant allusion à la mort d'un Américain en Irak le 27 décembre, dans des tirs de roquettes attribués par Washington à des forces pro-Iran.

"Dans une démonstration de détermination et de force, nous avons frappé le chef de file de ceux qui attaquent le territoire souverain des Etats-Unis", a déclaré Kevin McCarthy, un élu républicain de la Chambre des représentants, en référence à l'assaut mardi de l'ambassade américaine à Bagdad par des partisans de l'Iran.

Le chef démocrate de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants a déploré de son côté jeudi soir que Donald Trump n'ait pas notifié le Congrès américain de ce raid.

Qassem Soleimani "avait le sang d'Américains sur ses mains et je ne vais pas pleurer sa mort", a écrit Eliot Engel dans un communiqué, tout en se déclarant "profondément inquiet quant aux répercussions" de cette opération.

"Cette frappe a eu lieu sans notification ni consultation avec le Congrès", a poursuivi l'élu de New York, ce qui "soulève de graves problèmes légaux et constitue un affront aux pouvoirs du Congrès".

Le puissant général Qassem Soleimani, émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, et un autre leader pro-iranien en Irak ont été tués dans un raid américain à Bagdad, ordonné par le président Donald Trump, trois jours après une attaque inédite contre l'ambassade des Etats-Unis.

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