Lions indomptables U15. Mondial Football Montaigu : que la fête commence !

Angèle BEPEDE | Cameroon-tribune Mardi le 11 Avril 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les Camerounais jouent la rencontre inaugurale ce soir contre la France.

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«Le luxe ne nous dit rien ». Cette phrase lâchée par un gamin de 15 ans qui foule pour la première fois le sol français laisse tout transparaître. La sélection nationale des moins de 15 ans du Cameroun, de retour au mondial de football de Montaigu en France, a des objectifs bien clairs. Ils sont là pour jouer, se vendre, se faire plaisir. Après une semaine passée dans le département de la Vendée en Bretagne, même le froid ne les intimide plus. Steve Régis Mvoue et ses coéquipiers sont prêts pour la rencontre inaugurale de la 45e édition (du 11 au 17 avril) de cette compétition dédiée aux footballeurs de moins de 16 ans. La France est sur le chemin des Lions minimes dans le groupe A, dans ce tournoi à 12 équipes. Seuls les premiers de chacun des quatre groupes se qualifieront pour les demi-finales. « Le froid (19° hier, ndlr) ne peut plus nous déranger comme le premier jour. Nous savons ce qui nous attend. Il y aura plein de managers pendant les matchs et c’est à notre avantage de donner tout ce que nous avons. Ce match contre la France, il faut le remporter », assure le vice-capitaine Cyprian Junior Kah Nkwoh.


Contre la France, neuf fois vainqueur, il faut être en forme. Il faudra s’attendre à 90 minutes d’intensité chez les hôtes. Les Français jouent vite, sont concentrés sur les basiques de la discipline. Il fallait donc des sparring-partners au même style pour entrer dans la compétition. Les coéquipiers de Régis Mvoué ont pris 11 buts lors de leurs rencontres amicales contre les U17 de Guingamp (victoire 6-4), Espoir-pôle de Bretagne (défaite 3-2) et Stade Rennais (défaite 4-0). Joseph Siewe a bien vu que son équipe « prend très souvent des buts en début de jeu ». Cette phase était en tout cas un bel apprentissage. « Nous avons découvert le jeu européen. Nous nous sommes adaptés et nous avons joué contre deux joueurs de la sélection française alignée pour cette compétition. Mais nous sommes tous concentrés. Nous sommes là pour représenter un pays », parole de capitaine. Le match contre la France est capital, il faut le gagner. « Nous faisons tout pour que les gamins soient à la hauteur de la rencontre. Mentalement, les joueurs étaient timorés. Nous devons jouer notre jeu, athlétique, physique. Nous offrirons des arguments tactiques à leur technique individuelle », assure le coach camerounais. Quatre fois vainqueur de la compétition dont trois successives (1986, 1993, 1994, 1995), le Cameroun souhaite revenir par la grande porte.
 

 Michel Allemand: « Nous sommes très regardants sur les âges »

Président du Mondial football Montaigu.


A quoi s’attendre pour le 45e anniversaire du Mondial de football de Montaigu ?
Cette année anniversaire, le nombre d’équipe change. Nous aurons 12 équipes nationales au lieu de huit. Pour nous, c’est important. L’autre but était de chercher des équipes dans les quatre continents qui sont les plus représentatifs : l’Asie, l’Afrique, l’Amérique et l’Europe pour avoir différents plateaux de jeu. On ne joue pas au football de la même façon au Cameroun qu’en Asie. La force du tournoi, c’est cette diversité du football. Les jeunes se rencontrent et apprennent à se côtoyer. Quand on a huit nations, c’est un  peu plus compliqué. Nous aurions pu avoir 16 équipes. La demande est forte du côté de l’Afrique. Pour l’Amérique, ce sont les opportunités qui font appeler des pays. Le Brésil rehausse la qualité et la notoriété du tournoi. Voilà un peu les critères. Nous sommes très regardants sur les âges. Les passeports sont en règle. Il faut être né en 2001 ou 2002 pour participer. Les jeunes de 2003 ou 2004 ne doivent pas avoir le droit de jouer parce que c’est trop jeune. Si les autres fédérations contestent ces très jeunes joueurs, nous serons obligés de les évincer.


Le Cameroun n’a plus été invité depuis 2012. Qu’est ce qui a milité en faveur du retour du pays ?
Il y a eu des soucis il y a cinq ans, pour le 40e  anniversaire, où le pays était prévu et n’est pas venu. Je m’étais déplacé en 2011 pour le Cameroun, j’ai vu le Premier ministre, des enfants avaient été sélectionnés mais à cinq jours de l’événement, on annonce qu’ils ne vont pas à Montaigu. Quand on m’a sollicité en fin d’année 2016 pour que le Cameroun réintègre le tournoi, j’ai dit oui à certaines conditions qui ont été actées. Je suis particulièrement content de ce retour. Mais, il y a des choses à respecter, l’organisation, les autres équipes, mais aussi les jeunes joueurs camerounais. Nous sommes contents d’avoir eu des joueurs comme Salomon Olembé, Rigobert Song qui sont passés par Montaigu. Nous voulons, par cette invitation, faire profiter les jeunes au maximum. C’est une chance extraordinaire.


Les anciens grands noms de Montaigu gardent-ils contact ?
Non. Les anciens joueurs ne gardent aucun contact avec Montaigu. Au pif, on ne peut pas savoir que ce joueur sera un grand joueur. Nous avions vu par la suite que Ronaldo (Cristiano, ndlr) avait un certain talent, tout comme Kylian Mbappe et les autres. On ne peut pas deviner qu’ils deviennent des joueurs comme cela. On est content après pour la notoriété du tournoi. Didier Deschamps a sélectionné récemment quatre joueurs de Monaco qui faisaient partie du Tournoi de Montaigu il y a quelques années et c’est une bonne chose.

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