Brésil 2014. Mondial 2014 : L’heure des rapports a sonné

Mboafootball Lundi le 14 Juillet 2014 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les différentes personnes impliquées dans l’échec des Lions indomptables sont appelées à donner par écrit au Premier ministre Chef du gouvernement leur version des faits. Les uns et les autres se renvoient les responsabilités.

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Après la débâcle des Lions indomptables au mondial 2014, le président de la République avait instruit une commission d’enquête pour trouver les raisons de cette autre humiliation après l’épisode malheureux de 2010 en Afrique du Sud. Il était aussi question dans les instructions présidentielles de trouver les voix et moyens pour sortir notre football de sa situation actuelle après l’échec constaté du comité de normalisation en poste au siège de la Fecafoot à Tsinga depuis bientôt un an.

Le chef de l’Etat dont l’attachement au football et particulièrement aux Lions Indomptables est connu de tous, attend le résultat du travail de son Premier ministre dans un mois, c’est à dire plus précisément le 25 juillet prochain, accompagné par des propositions afin d’effectuer « une restructuration profonde et urgente du football camerounais ». Philémon yang est d’ores et déjà au travail, même si les informations en notre possession font état de ce qu’il accuse un gros retard dans son plan de travail par la faute des autres maillons de la chaine qui tardent à remettre leurs copies. Le Chef du gouvernement dès le lendemain de la prescription présidentielle avait saisi par courrier la Fédération camerounaise de football, le ministère des Sports et de l’Education physique, l’entraineur national, les responsables de la sécurité des Lions indomptables, l’encadrement médical de cette équipe nationale, le Team Press Officer, le Team manager, etc. A tous il était demandé de produire un rapport détaillé de la participation du Cameroun à la Coupe du monde « Brésil 2014 ». Le PM avait bien précisé que tous les aspects devaient être mentionnés dans les rapports, notamment l’aspect financier.

Le malheur du Chef du gouvernement à ce jour est que les différentes institutions n’ont pas encore rendu leur copie. A la Fecafoot, on s’active à boucler le dossier. Joseph Owona en vieux fonctionnaire avait pris les dispositions avant le début de cette Coupe du monde et c’est sur ce levier qu’il entend s’appuyer.

En effet le président du Comité de normalisation avait nommé dans les Lions indomptables pour la Coupe du monde Brésil 2014, son chauffeur qui est en réalité un militaire et son garde du corps qui est gendarme. Leur rôle dans la tanière était d’écouter tout, d’enregistrer toutes les conversations et de rapporter à leur patron les faits et gestes de tout le monde dans la tanière. Ils n’hésitaient pas à enregistrer les conversations des joueurs et des dirigeants. Au départ plusieurs joueurs n’ont pas compris qu’ils étaient entourés par les indics et se sont laissé aller à tout commentaire. Avec leur complicité, certains proches et défenseurs de la Fecafoot sont même venus arnaquer les joueurs dans la tanière.

Ce sur toutes ces informations collectées par ses indics que Joseph Owona s’appuie pour dresser son rapport de la Coupe du monde. Il est question, selon notre informateur, de montrer que les joueurs n’avaient pas la tête à cette compétition, mais à autre chose. Adoum Garoua, la risée des députés de la Nation, entend dans son rapport jeter l’opprobre sur l’entraineur national qui serait selon lui le principal responsable de notre débâcle parce que le coach des Lions n’a non seulement pas maitrisé son sujet sur le plan technique, mais bien plus, il n’a pas été capable de maitriser son vestiaire qui était finalement une pétaudière avec des joueurs qui lui manquaient de respect à toutes les occasions. Volker Finke le sélectionneur national est arrivé ce mardi à Yaoundé pour déposer lui aussi son rapport. Pour l’heure, on ne sait pas encore sur qui il a jeté la pierre. Comme on le voit bien, dans le règle de l’imposture, personne n’assume et on se renvoie les responsabilités.

Joël Atanga à Yaoundé

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