Can 2016. Mobilisation dans les familles des Lionnes

Steve LIBAM | Cameroon-tribune Jeudi le 01 Décembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les proches des joueuses s’apprêtent pour soutenir leurs protégées lors de la finale samedi prochain.

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Au lendemain de la qualification des Lionnes indomptables pour la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine 2016, le réveil a été difficile pour dame Thérèse Sonkeng. La voix de la mère d’Isis Sonkeng, n°15 des Lionnes indomptables est encore enrouée. Même si « Ma’ Lucie », comme on la surnomme dans le quartier, n’est pas au top de sa forme. Elle ne s’est pas économisée pour encourager sa fille et toute la sélection camerounaise face au Ghana. « Le match était difficile mais la qualification est là. A présent, je souhaite que Dieu les accompagne jusqu’au bout, qu’il leur donne cette coupe tant attendue », confie-t-elle. Dans la salle de séjour du domicile familial sis au lieu dit Acacias au quartier Biyem Assi, des portraits de la joueuse des Louves du Minproff trônent. Elle fait la fierté des siens et pas que. « Isis est prête. Dans son couloir, il ne faut pas la tester. Elle était déjà comme cela lorsqu’elle jouait avec nous à ses débuts. Aujourd’hui, j’avoue que je ne peux plus la charger », déclare Ndoumbe, un voisin. Pour les proches de la joueuse, la finale sera l’occasion de donner de la voix. « Nous allons mobiliser le maximum de personnes pour aller au stade car elle aura besoin de nous entendre», précise Armelle Foé, son « frère » de toujours. Et qu’importe le résultat final, les gars d’Acacias ont promis de « déranger » après le match pour célébrer non seulement la leur, mais toute l’équipe.


Au quartier Elig-Edzoa rails, la famille de Gaëlle Enganamouit se remet aussi des émotions de Cameroun- Ghana. « Nous nous sommes couchés assez tard. Les populations du quartier sont venues célébrer avec nous et c’est fini vers 3h du matin », confie Suzanne Enganeben, sœur aînée de la N°17 des Lionnes indomptables. Dans la salle de séjour, des oncles venus du village pour vivre l’ambiance de la CAN refont le match de la veille. « La rencontre était belle, malgré le fait que Gaëlle E. n’ait pas marqué. Nous ne perdons pas espoir car elle nous a habitués à marquer. Malgré la façon dont elle est barrée par ses adversaires, elle réussit quand même  à faire de bonnes passes à ses coéquipières », déclare Bernadette Enganamouit, mère de la N°17 du Cameroun. Ici, avant, pendant et après les matchs, il y a des agapes. Et qu’importe le nombre de convives, la porte du domicile familial est toujours ouverte. D’ailleurs, les lieux ont été aménagés pour. Et la maîtresse des lieux invite l’équipe de CT à passer plus souvent.


Dans les familles des Lionnes indomptables, c’est le branle-bas pour préparer la victoire finale. Les proches expriment leur fierté pour les joueuses. Même ambiance dans la famille de Fallone Mefoumetou, du côté de Total Emombo et on le présume à Emana, base des familles de Raïssa Feudjio, Marie Aurelle Awona chez tous les proches des joueuses.

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