Elections Côte d ivoire. Mission de la Cedeao: Pas d'exil pour Gbagbo

Laurent Despas, Koaci.com Abidjan Jeudi le 06 Janvier 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La mission de la Cedeao en Côte d’Ivoire n’en finit pas de délivrer, même au compte-gouttes, ses secrets.

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Selon nos toutes dernières informations recueillies à travers les investigations de l’ensemble de la rédaction panafricaine de Koaci.com, aucune proposition d’exil ou de sortie du territoire ivoirien n’aurait été portée de vive voix au Président Gbagbo. C’est en tout cas ce que nous livre en exclusivité une source proche du président Béninois Yayi Boni, chef de file de la médiation panafricaine en cours. « Je ne parle pas des autres, France ou Etas Unis mais en ce qui nous concerne, tout ce qui a pu être dit à ce sujet sur la mission est faux. La Cedeao par la voix de Yayi Boni n’a jamais formulé de demande d’exil au Président Gbagbo, vous vous rendez compte de la gravité et du choc diplomatique qu’une telle démarche aurait créé », nous livre notre source ce jeudi midi, ce dernier ajoute : « imaginez vous un seul instant un président (Yayi Boni) demander à un de ses pairs, en plus voisin, de quitter son pays ? non il faut que la raison revienne et qu’on poursuive le dialogue dans un climat d’apaisement ».

Cette recherche de clarification à ce sujet intervient alors que les presses internationale et pro Ouattara s’étaient faites largement l’écho d’une proposition d’exil de Laurent Gbagbo impulsée par l’intermédiaire de la Cedeao comme solution dans le règlement de la crise post électorale en Côte d’Ivoire. Le camp du président Gbagbo avait toujours nié ce qu'y était considéré comme une « rumeur » contrairement au camp Ouattara qui l’avait, semble-t-il, adoptée.

Malgré les tergiversations médiatiques, à ce jour, Laurent Gbagbo est toujours président de la République et Alassane Ouattara continue de gérer son avenir politique depuis l’hotel du golf de la riviera à Cocody.

La bataille politique à venir en Côte d’Ivoire est sans nul doute désormais celle des salaires de janvier, notamment ceux des fonctionnaires. Alors que les proches de Ouattara affirment sans retenue que Gbagbo, « les poches vides », ne pourra pas les honorer et que cela entrainerait une guerre sociale fatale au pouvoir en place, l’équipe gouvernementale quant à elle fait tout pour tenter de faire passer le message d’une Côte d’Ivoire au travail et d’un Etat qui en récolte les fruits. La fin du mois s’annonce tendue.

 

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