Cameroun - Francophonie. Michaëlle Jean en osmose avec la jeunesse

MESSI BALA | Cameroon Tribune Mercredi le 15 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La rencontre entre la SG de l’OIF et les associations de jeunes a eu lieu hier au Palais des Congrès dans une atmosphère marquée par beaucoup de spontaneité.

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La Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, voulait entendre et sentir l’énergie de la jeunesse camerounaise. Elle a été servie par la sagacité du millier de jeunes gens venus à sa rencontre hier 14 avril 2015 au palais des Congrès de Yaoundé. Durant la phase de questions-réponses, modérée par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Bidoung Mkpatt, chaque jeune a voulu poser sa question. Et les cinq qui en ont eu l’opportunité n’ont pas manqué de bousculer la Sg de l’OIF dans ses certitudes.

Issus de différentes associations scolaires, universitaires et des organisations de la société civile, les préoccupations des jeunes étaient orientées vers l’insertion sociale et les opportunités disponibles au sein de l’OIF. Mais aussi sur l’implication des jeunes à la gestion de la chose publique. Pour accéder à un emploi à l’Organisation internationale de la Francophonie, la SG a conseillé de suivre l’exemple de la majorité des employés de cette structure, en postulant d’abord comme volontaires francophones. L’OIF, à travers ses différents opérateurs (TV5, AUF…) reste ouverte à donner plus de places à la jeunesse. Des opportunités de bourses de mobilité existent pour que les jeunes de l’espace francophone poursuivent leurs études et se rencontrent fréquemment a indiqué Michaëlle Jean.

Mais le fait qui a contribué à mettre les jeunes en confiance pendant cette phase de questions, c’est avant tout la déclaration liminaire de Michaëlle Jean à la salle de la « Tripartite » du palais des Congrès. Un moment fort avec le plaidoyer lancé pour l’engagement de la jeunesse. Détendue et en osmose avec la salle, la SG a laissé de côté le formalisme du discours rédigé pour parler avec son cœur. « Face au terrorisme et à l’obscurantisme, la force militaire est une réponse certes. Mais vous les jeunes, vous disposez de l’arme de construction massive », a-t-elle lancé dans une envolée lyrique, accueillie par des salves d’applaudissements des jeunes visiblement conquis. Et comment ne pas l’être quand on a devant soi, une dirigeante du monde qui dit que « l’inclusion de la jeunesse dans la gestion des affaires publiques n’est pas un prétexte. Mais qu’aucun changement dans un pays ne peut se faire sans la jeunesse. Parce que la jeunesse est l’énergie et le moteur du monde ».

C’est avec un pincement au cœur que ces jeunes et leur « marraine exceptionnelle » se sont séparés au bout de deux heures. Alors que la rencontre devait durer moins d’une heure. Michaëlle Jean a ensuite quitté le palais des Congrès pour le Musée national où elle s’est reconnectée à son « africanité » en compagnie de Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture.

 

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