Can 2016. Michèle Akaba: "c’est un travail de groupe"
Michèle Akaba, avant-centre des Lionnes indomptables.
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Vous avez inscrit un doublé, mais parlez-nous de ce travail entre coéquipières…
J’ai inscrit un doublé, certes mais c’est grâce à mes coéquipières. C’est un travail de groupe, effectué depuis des années. Nous savons que Geneviève Ngo Mbeleck est l’une des passeuses de l’équipe. Elle sait que ma force c’est la rapidité. Nous avons échangé. Elle sait que lorsque j’appelle, elle doit plomber le ballon. C’est ce qui a été réalisé. J’en ai profité pour inscrire mon premier but. Il y a ensuite eu ce travail avec Enganamouit. C’est une très grande joueuse. Et moi, j’ai suivi ses actions. Le coach nous dit souvent de suivre des actions quand nous faisons une passe. Je remercie tout le monde qui a participé à ce doublé. Je l’ai inscrit au moment où on mettait en terre, ma tante maternelle, Rachel Mvondo. Je crois qu’elle m’a accompagnée sur cette action. Je n’ai pas pu assister à ses obsèques mais elle était avec moi.
Ce cœur après votre but le plus rapide de la compétition, à qui l’adressiez-vous ?
Ce cœur, c’était pour lui, Guy-Roger Ngoung (son fiancé, ndlr), c’est à lui que je dédiais ce but. Nous en avions parlé. Il me soutient tous les jours comme de nombreuses personnes qui l’entourent. Il m’a encouragé dans cette compétition à Mfandena. Ce but, il fallait que je le lui dédie. Je ne pouvais faire autrement.
Andréa Joséphine Sama Ngoung, votre fille de huit ans, fait partie des ramasseuses de ballon de cette compétition. Etes-vous déjà entrée sur le terrain en tandem mère-fille ?
Elle a souvent accompagné l’équipe mais je n’ai jamais eu l’occasion de tenir sa main avant un match. Ce serait vraiment la totale. Mais c’est un très grand plaisir pour moi. Je suis reconnaissante pour tout cela. Nous nous parlons généralement à la veille des matchs avant de remettre mon téléphone parce que nous n’avons pas le droit. Elle me dit toujours que si j’ai la chance de jouer, je dois donner le meilleur de moi sans jamais baisser les bras parce que si l’entraîneur te fait confiance, c’est que tu as des qualités. Après, elle me fait plein de bisous par téléphone, vous savez des smileys. Nous avons parfois des visites de la famille.
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