Cameroun - Sécurité. Meurtres de Kousseri:Jude Woumessi détenu à la prison centrale de Maroua

Jacques Kaldaoussa | Mutations Jeudi le 27 Juillet 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est finalement dans la journée du mardi 18 juillet 2017 que le gendarme Jude Woumessi a été conduit à la prison centrale de Maroua, après une halte au Tribunal militaire.

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Après son acte meurtrier commis sur trois gendarmes et une civile à Kousseri le 14 juillet 2017, le pandore qui a été maitrisé par le commissaire spécial de
Kousseri après des pourparlers de près d’une heure, a d’abord séjourné dans les
geôles des Equipes spéciales d’intervention rapide (Esir) de Kousseri pendant
quelques heures.


Le présumé coupable de la tuerie de Kousseri

Il a ensuite été transféré à la légion de gendarmerie de Kousseri, avant d’être expédié à Maroua, où il attend de passer devant le Tribunal militaire.Il devra alors expliquer plus clairement les mobiles de ce crime crapuleux, bien qu’une version non authentifiée de sa déposition circule abondamment sur les réseaux sociaux. Dans la journée du 14 juillet dernier, le gendarme Jude Woumessi tire à bout portant sur son supérieur, le capitaine Ondoua Ondoua, chef d’escadron n°33 de Kousseri, dans son bureau. Il a également abattu deux gendarmes : Mah Bébé et Carole Ndengue Kebe qui officiaient au secrétariat du commandant. Sa quatrième victime est madame Ibrahim Njakoda, une civile tenancière du foyer de l’escadron de
Kousseri.

État Major

A ce jour, plusieurs versions achoppent sur les mobiles de ce meurtre. D’une part, l’on parle d’une vengeance restée en veilleuse depuis de longues années
entre le gendarme Jude Woumessi et son commandant d’escadron, le capitaine Ondoua. Selon des témoignages concordants, le meurtrier se dit victime des
agissements arbitraires de son chef qui aurait bloqué son avancement en grade. Estimant être injustement traité, il a décidé d’en découdre avec tout l’état-major de l’escadron.

D’autres par contre avancent la thèse du crime passionnel. Selon certaines indiscrétions, le gendarme meurtrier digérait mal le fait que son commandant d’escadron entretenait une relation avec sa copine, gendarme elle aussi, avec la complicité de ses autres collègues et de la tenancière du foyer. Une dernière version relève que le commandant Ondoua lui infligeait des séances de garde sans relève et exagérées. Toutes choses qui l’ont exacerbé.
 

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