Cameroun - Politique. Message à l’une des fleurs de la vie sociopolitique africaine, la combattante Henriette Ekwe

C.P: Léon Tuam Samedi le 25 Janvier 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Inlassable et estimable patriote combattante africaine Henriette Ekwe, L’Afrique se trouve derechef dans une phase assez critique de son histoire comme ce fut le cas il y a une cinquantaine d’années.

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Les agressions pour le contrôle des peuples et des richesses par des nationaux et des groupes étrangers s’avivent et enfantent deux camps : le bloc des patriotes honnêtes et celui des traîtres-marionnettes.  
Madame, vous n’êtes pas une figure inconnue de la scène journalistique et politique Camerounaise-africaine et internationale, et ce grâce à l’endurance, la patience, la persévérance, l’honnêteté, la sagesse et l’amour de la justice qui sous-tendent chacune de vos démarches, de vos gestes et actions.
Madame, votre activisme politique, votre combat contre les maux qui ankylosent et triturent l’humain ainsi que votre longue vie militante font de vous un arbre fruitier transnational porteur des fleurs d’un futur meilleur.
De fait, vous êtes cette plante aux belles et bonnes fleurs où des patriotes camerounais et africains peuvent, telles des abeilles et papillons, collecter et emporter beaucoup d’armes de combats, sachant que la vie n’est somme toute qu’un combat perpétuel.
Malheureusement, Camerounais et Africains, enfants, jeunes et vieux de plus belle refusent et rejettent curieusement cet art de bien vivre et de mieux vivre qui consiste à se faire meilleurs à leur tour en copiant chez les meilleurs comme vous.
Ils cherchent des raccourcis partout : à l’école, en politique, dans la vie professionnelle, religieuse et spirituelle. Ils croient tout voir et savoir sans rien percevoir ou savoir. Ils prennent de faux modèles pour de bons. Ils veulent en deux, trois, cinq ans réaliser le parcours qui n’est faisable qu’en vingt, vingt-cinq ou quarante ans.
Ils laissent le bonheur à leurs pieds pour courir saisir des malheurs. Ils salissent et trahissent les bons de leurs sociétés et se réunissent et s’unissent aux traîtres-assassins. Ils enterrent la vérité et propagent des mensonges. Ils se montrent satisfaits et fiers d’être ou d’avoir fait partie des structures qui manipulent ou desservent leurs peuples. Ah ces pauvres Africains intellect-cons !   
Ils sont prêts à s’allier à tous les  bandits internationaux pour créer des fleuves et des fleuves de sang pour des postes, signant des accords pour brader les richesses de leur pays tout en laissant des dettes-fardeaux ineffaçables sur les épaules des générations et des générations des citoyens.  
Dans votre combat, vous savez si bien prendre soin de cette catégorie de citoyens africains, ces imposteurs et traîtres qui mentent, gesticulent, crient, menacent et se fâchent, juste parce que pris dans leur propre piège, le piège de leur inconsistance, de leur imposture et ignorance.
Récemment sur STV vous avez rencontré l’un de ces pitoyables fils d’Afrique et lui avez servi ce que méritent ces traîtres-ogres. Je veux parler du film documentaire commis sur le président Laurent Gbagbo où il est traité de « Despote.» Il s’agit d’un travail malhonnête d’une conscience malhonnête et intéressée.  
Madame, le monde se transforme vite avec le grand essor des moyens de communications et ces gens-là partout seront vite dépistés et exposés. Nous devons célébrer et encourager les bons medias et rester en guerre constante contre ceux de désinformation et leurs gentils serviteurs.    
Estimable combattante Henriette Ekwe, précieuse fleur de la vie sociopolitique de nos sociétés africaines : Vous faites un travail admirable. Félicitations !  

Léon Tuam
24 janvier 2014      
 
  

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