Cameroun - Transports. Mefiro Oumarou, PCA de Camair Co : «L’Etat ne va plus continuer à injecter de l’argent tout le temps sans savoir exactement à quoi ça sert»

Investir au Cameroun Mardi le 04 Octobre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le 30 septembre 2016, Camair Co, la compagnie aérienne publique camerounaise, actuellement au bord de la faillite, a tenu son 2ème Conseil d’administration extraordinaire en l’espace de deux semaines. Au cours de ces assises, révèle le Quotidien gouvernemental, il a notamment été question de l’élaboration d’un nouveau plan d’actions, en vue du redécollage de la compagnie.

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«Le propriétaire de la compagnie voudrait qu’à très court terme, Camair-Co puisse générer les moyens de son activité. Nous sommes à une période très stratégique au niveau de l’économie du pays, avec les grands projets. L’Etat ne peut pas tout le temps dégager des subventions substantielles pour soutenir une compagnie qui a suffisamment de moyens. L’Etat ne va plus continuer à injecter de l’argent tout le temps sans savoir exactement à quoi ça sert», a précisé Mefirou Oumarou, le nouveau PCA de Camair Co au sortir de la rencontre du 30 septembre 2016 à Douala.

En effet, depuis le lancement de ses activités en 2011, la compagnie aérienne publique camerounaise vit sous perfusion financière de l’Etat. A titre d’illustration, apprend-on de bonnes sources, le gouvernement a subventionné Camair Co à hauteur de 31 milliards de francs Cfa entre janvier 2015 et mars 2016, soit 38% au-dessus du montant attendu.

Ce qui n’a cependant pas permis à cette compagnie surendettée (plus 35 milliards de FCfa en début d’année) de redresser la barre de ses performances, qui continuent à piquer du nez. Selon nos sources, en effet, depuis plusieurs mois maintenant, Camair Co réalise un chiffre d’affaires oscillant entre 400 et 500 millions de francs Cfa par mois, contre des décharges mensuelles qui culminent à 5 milliards de francs Cfa, presqu’entièrement supportées par le Trésor public.

BRM

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