Affaire Kamto. Maurice Kamto interdit d'accès à la prison de Kondengui

cameroun24.net Mardi le 21 Juillet 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les autorités pénitentiaires évoque les raisons sanitaires liées à la pandémie de coronavirus a appris cameroun24.

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Départ il y a peu du Président Élu Mautice KAMTO de la Prison Centrale de Yaoundé-Kondengui.


En effet le Président Élu, nanti d'un permis de communiquer en cours de validité et accompagné de messieurs le Professeur Alain FOGUE TEDOM et BIBOU NISSACK Olivier, était venu rendre visite aux détenus politiques du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) au rang desquels le 1er Vice-président National du MRC monsieur Mamadou YAKOUBA MOTA. Le procès en Appel concernant leur condamnation injuste et leur détention arbitraire étant amorcé, le Président Élu souhaitait ainsi renouveler de visu et de vive voix son réconfort, son soutien indéfectible, et ses encouragements à ces combattants de la liberté victimes d'une basse manœuvre politicienne de règlement de comptes politiques. Manœuvre indigne impulsée depuis le sommet du régime illégitime de Yaoundé.
L'Administration pénitentiaire va se montrer insensible à l'autorisation et la permission de communiquer accordée par le juge,' et refuser fermement de permettre au Président Élu de communiquer ou d'approcher le 1er Vice-président National MOTA. C'est par l'entrebâillement du portail d'accès du pénitencier que le Président élu, profitant du convoiement des différents colis apportés par lui aux détenus politiques, va de loin pouvoir faire un signe d'encouragement et de soutien de la main à monsieur MOTA qui va lui répondre joyeusement à lui et à ses deux accompagnateurs avant que la lourde porte ne se referme sinistrement.
Il faut noter que cette visite est la énième initiée par le Président Élu Maurice KAMTO avec systématiquement la même fin de non recevoir indépendamment des prétextes allégués par l'Administration pénitentiaire, en l'occurrence des "raisons sanitaires". Or la curiosité ici vient de ce qu'aucune note visible et affichée à l'accueil ne mentionne formellement ladite interdiction. En outre, il semble visiblement que cette "interdiction de communiquer" ne vaut pas pour tout le monde. Interrogé par le Président Élu sur ne serait-ce que la note administrative formalisant cette "interdiction de communiquer", le personnel carcéral s'est réfugié derrière les "instructions reçues... jusqu'à nouvel ordre". Qui plus est, le parquet qui est principalement sinon exclusivement seul compétent en la matière n'a pourtant émis aucune décision de la sorte. Le cas échéant, il est évident que le même parquet ne pourrait, par ses juges, continuer de procéder à la délivrance des permis de communiquer comme il continue de le faire quotidiennement.
À qui peut-on faire croire qu'il est impossible d'assurer les visites aux détenus en respectant les gestes barrières ? Ces autres civils vus en train d'avoir accès à la prison avant et après le départ du Président Élu sont ils des Camerounais spéciaux ?
Faute pour l'administration carcérale de disposer d'un acte administratif ou légal quelconque l'habilitant à émettre de tels refus, force est de constater que le régime illégitime de Yaoundé procède par un tri au faciès des visiteurs et des visités. Il entend isoler les prisonniers politiques du MRC du reste du monde et ainsi poursuivre "jusqu'à nouvel ordre" les tentatives de tortures psychologiques sur eux. Peine d'avance perdue, car le moral de ces détenus est de fer, pour ce qu'en a laissé voir de loin le Vice-président National MOTA.


Bibou Nissack

Porte parole Maurice Kamto
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Departure a few moments ago of President-elect MAUTICE KAMTO from the Central Prison of Yaoundé-Kondengui.


Indeed the president-elect, with a valid communication permit and accompanied by Messrs. Professor Alain FOGUE TEDOM and BIBOU NISSACK Olivier, had come to visit the political detainees of the CRM (Cameroon Renaissance Movement) among which the 1st National Vice-President of the CRM Mr. Mamadou YAKOUBA MOTA. As the appeal process concerning their unjust conviction and arbitrary detention is under way, the president-elect wished to renew, visibly and orally, his comfort, unwavering support and encouragement to these freedom fighters who were victims of a low political maneuver to settle political accounts. An unworthy manoeuvre driven from the top of the illegitimate Yaoundé regime.
The Prison Administration will be insensitive to the authorization and permission to communicate granted by the judge and strongly refuse to allow the president-elect to communicate or approach the 1st National Vice-President MOTA. It is through the interweaving of the penitentiary access portal that the president-elect, taking advantage of the conveyance of the various packages brought by him to political prisoners, will by far be able to make a sign of encouragement and support of the hand to Mr. MOTA who will happily answer him and his two companions before the heavy door closes.
It should be noted that this visit is the umpteenth one initiated by the president-elect with the same systematic aim of not receiving independently the pretexts alleged by the prison administration, in this case "health reasons". But the curiosity here comes from the fact that no visible note and displayed at the reception does not mention formally said Ban. In addition, it clearly seems that this "ban on communication" does not apply to everyone. Asked by the president-elect about even the administrative note formalizing this "prohibition of communication", prison staff took refuge behind the " instructions received... until further notice." Moreover, the public prosecutor's office, which is primarily, if not exclusively, competent in the matter, has not issued any such decision. If so, it is clear that the same prosecutor's office could not, through its judges, continue to issue Communications permits as it continues to do on a daily basis.
Who can be led to believe that it is impossible to ensure visits to detainees by respecting barrier gestures ? These other civilians seen having access to the prison before and after the departure of the President-Elect are they Special Cameroonians ?
Failure of the prison administration to have any administrative or legal Act empowering it to issue such refusals, it must be noted that the illegitimate regime of Yaoundé proceeds by a disturbance to the facies of visitors and visitors. He intends to isolate the CRM political prisoners from the world and thus continue "until further notice" the attempts of psychological torture on them. Penalty lost in advance, because the mental of these detainees is iron, for what has shown from afar the national vice-president MOTA.

Bibou Nissack

Porte parole Maurice Kamto

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