Cameroun - Mode. Mariage entre arts visuels et mode

Rita DIBA | Cameroon Tribune Jeudi le 15 Octobre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La création, ses acteurs, sa diffusion étaient au cœur d’un évènement pluridisciplinaire à Douala organisé par les co-fondatrices d’Intense Art Magazine (IAM).

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IAM Art & Fashion. “IAM” pour Intense Art Magazine. Un projet fondé par trois femmes, parmi lesquelles la photographe camerounaise Angèle Etoundi Essamba. Avec entre autres un magazine dont la première parution, en 2014, portait sur l’Afrique en miniature. Et dont le contenu s’est en quelque sorte matérialisé du 2 au 9 octobre 2015 à Douala. Réunissant deux couloirs qu’on ne verrait pas forcément liés : arts visuels et mode. Pourtant, à la base de ce duo, il y a la création. Parce que comme le dit Céline Seror, l’une des co-fondatrices, « il est question de créer un pont entre différentes expressions artistiques. »

Le processus de création aura donc été exploré, pendant une semaine, à travers des rencontres artistiques, des ateliers, une grande exposition, « Chroniques camerounaises » réunissant plus d’une dizaine de plasticiens et six designers. Ces créateurs auront été encadrés par deux grands noms de la mode, Jean-Yves Eya’a et Anna Ngann Yonn. Un volet fashion accompagné par Vlisco. Pour les plasticiens, on a retrouvé des noms présents déjà dans les pages de la publication N°1 d’IAM : Justine Gaga, Boris Nzebo, Kristine Tsala, Aza Masongi, Sarah Tchouatcha… Deux lieux auront été requis pour l’évènement : l’hôtel Pullman et la galerie Mam. Galerie qui aura accompagné le projet dès sa mise en route.

Du côté des échanges, il aura été question entre autres d’évoquer l’artiste contemporain au Cameroun, comment son travail s’exporte ; il se sera aussi agi de soulever le volet sur la formation artistique, de donner la parole aux acheteurs et aux collectionneurs d’art… Autant de rencontres qui auront vu se succéder à la table des discussions des acteurs du secteur de l’art, vivant ici ou ailleurs, camerounais ou pas, comme Christine Eyene, Yves Chatap, Ayoko Mensah, Marilyn Douala Bell, Ruth Belinga, Hervé Youmbi, Landry Mbassi, etc.

Une sélection multi-culturelle, internationale, en accord avec les propos d’Angèle Etoundi Essamba : « On a travaillé basées à Amsterdam, avec des partenaires à Paris, Londres, New York, au Cameroun. » Un gros travail de synergie pour lequel l’équipe d’IAM a exprimé toute sa gratitude.

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