Cameroun - Santé. Maladie du sommeil: 100 nouveaux cas recensés au Cameroun

Armelle NGUIFFO | Repères Mardi le 17 Avril 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La fourniture gratuite de traitement pour la prise en charge des patients et l'implication des partenaires au développement justifient la baisse du nombre des patients.

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La trypanosomiase humaine africaine, également connue sous le nom de maladie du sommeil, est une affection parasitaire à transmission vectorielle. Le parasite est un protozoaire du genre Trypanosoma qui est transmis à l'homme par la piqûre d'une mouche tsé-tsé, du genre Glossina qui s'est elle-même infectée chez l'homme ou chez un animal porteur du parasite pathogène pour l'homme.

La maladie du sommeil menace des millions de personnes dans 36 pays d'Afrique subsaharienne, notamment le Cameroun. Une grande partie des personnes touchées vivent dans des régions reculées du Grand-Nord et n'ont qu'un accès limité aux services de santé appropriés, ce qui fait obstacle à la surveillance et par conséquent au diagnostic et au traitement des cas de la maladie. En outre, le déplacement des populations, et la pauvreté sont d'importants facteurs favorisant une transmission accrue de la maladie et modifiant sa répartition géographique du fait de systèmes de santé affaiblis ou non existants.

Actuellement, moins de 100 nouveaux cas sont recensés par an au Cameroun, de même que le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, la République-Unie de Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Ce résultat encourageant découle de la mise en place entre 2000 et 2001 des partenariats public-privé avec Sanofi-Aventis et Bayer Health Care. Ce qui a permis la création d'une équipe de surveillance apportant un soutien au Cameroun et d'autres pays d'endémie dans leurs activités de lutte, et la fourniture gratuite de médicaments pour le traitement des patients.

Toutefois, en 1986 l'Organisation mondiale de la santé a estimé à près de 70 millions le nombre de personnes vivant dans des zones de transmission potentielle. En 1998, près de 40 000 cas ont été notifiés mais, selon les estimations, 300 000 autres cas n'avaient pas été diagnostiqués ni par conséquent soignés. Au cours des périodes d'épidémie, la prévalence a atteint 50% dans plusieurs villages de la République démocratique du Congo, de l'Angola et du Sud-Soudan. La maladie du sommeil était la première ou deuxième grande cause de mortalité dans ces communautés, avant même le VIH/sida. En 2005, la surveillance ayant été renforcée, le nombre de nouveaux cas notifiés sur le continent africain a été sensiblement réduit. Entre 1998 et 2004, le nombre de cas dus aux deux formes de la maladie a été ramené de 37 991 à 17 616, le nombre de cas effectifs étant estimé entre 50 000 et 70 000.


 

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