Afrique - Football. MODIFICATION DES STATUTS DE LA CAF

Le pays Mardi le 04 Septembre 2012 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La proposition algérienne passe haut les mains Publié le lundi 3 septembre 2012

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La nouvelle est tombée dans la journée du lundi 3 septembre 2012 aux Seychelles où s’est tenue une assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) dans la perspective de l’assemblée générale élective de mars 2013 au Maroc. Le point le plus important à l’ordre du jour était la proposition faite par la Fédération algérienne de football (FAF) concernant la modification des statuts de la CAF sur l’éligibilité à la présidence de cette instance du football continental.

Elle dit que « pour être candidat à la présidence de la Confédération africaine de football, il faut être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF ». Une proposition combattue par certains dirigeants du football africain parce qu’ils considèrent que ce sera une décision anti-démocratique. Malgré tout, le président sortant de la CAF, Issa Hayatou, candidat à sa propre succession, et ses lieutenants ont réussi, grâce à leurs méthodes dont ils ont seuls le secret, à faire adopter cette proposition. 51 pays sur les 54 pays membres étaient présents et l’assemblée a enregistré 44 voix pour, 6 contre et une abstention.

Ce sont les pays tels que la Côte d’Ivoire, le Burundi, le Liberia, le Mali, le Niger et le Sénégal qui sont contre cette proposition. Un vote qui a eu lieu à main levée. Pour montrer à la face de l’opinion internationale que c’est une proposition qui vise une personne et particulièrement l’Ivoirien Jacques Anouma, Issa Hayatou et ses ouailles ont trouvé une formule simple pour l’écarter de cette course à la présidence de la CAF. Ainsi, il faut être membre élu du Comité exécutif ou membre coopté comme le Tunisien Slim Aloulou et le Sud-Africain Molefi Oliphant. Le texte exclut tout simplement les élus du continent au Comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA) qui sont de droit membres du Comité exécutif de la CAF, comme c’est le cas de Jacques Anouma. Celui-ci s’est fait élire deux fois (2006 et 2011) de suite membre du Comité exécutif de la FIFA au nom de l’Afrique. Jacques Anouma est donc exclu de la course. De nombreux présidents de fédérations le sont également puisque frappés par la disposition. On ne comprend donc pas comment ils ont pu adopter un tel texte qui révèle qu’ils ont des limites dans leurs ambitions. Certes, c’est un peu la déception de voir le football africain adopter des textes restrictifs, discriminatoires, exclusifs mais la bataille se poursuit puisque certains dirigeants ont décidé de saisir les plus hautes instances juridiques du sport au monde à savoir le Tribunal arbitral du sport (TAS). Les jours à venir, nous en saurons un peu plus.

    A.B

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