Paul Elung Che, nommé ministre délégué en charge du budget, a laissé orpheline la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures qu’il a dirigée pendant 02 ans seulement. Les cadres du Minfi se disputent le poste vacant à la tête de cette structure.

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On pourrait s’en rendre compte, le chef de l’Etat donne l’impression de rechercher la personne indiquée pour conduire cette entreprise bâtie des mains d’Ibrahim Talba Malla, dépêché à la Sonara en 2013. Ainsi, les deux années passées par l’actuel Mindel-budget à la tête de cette structure n’ont pas manqué de murmures au sujet d’une gestion tribale entachée des règlements de comptes. L’homme fort de Tombel à la tête de la Csph était arrivé en terrain conquis et qui devait lui revenir d’office parce que beau-fils du Premier ministre déchu Ephraïm Inoni. D’autres sources révèlent qu’il s’attendait mieux à la Sonara pour relever cette structure, mais Paul Biya en a décidé autrement. Entre 2013-2015, deux ans auront suffi pour Paul Elung Che d’ériger la tour de Warda en « Palace of the Chief ». Le climat avec les collaborateurs était de nature à se demander si le Dg avait un problème particulier avec tous ceux qui ont travaillé avec Talba Malla. Les avantages exorbitants en faveur du Dg avec un salaire de 05 millions de Fcfa vont donner le ton d’une gestion chaotique. Mais le 02 octobre 2015, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, le Dg fera son entrée avec l’étiquette de ministre délégué en charge du budget. Taxé d’incompétent à la Csph, un retour bien mérité aux finances lui réserve des chocs avec Alamine Ousmane Mey, Antoine Samba et Modeste Mopa Fatoing, les acteurs du budget de l’Etat.

Voici les pressentis à la Csph
Ils sont les vieux routiers du ministère des Finances ayant occupé ou qui occupent des postes de toutes les convoitises. Leurs âges oscillent entre 40 et 60 ans et ils sont ressortissants du Sud, du Centre, du Grand-Nord et de l’Est. La compétence, le cv et l’enracinement politique dans l’adhésion au Rdpc pourraient favoriser l’heureux élu :  

Aminou Bassoro :

    Cet éléphant de la piste au ministère des Finances est actuellement président du Comité de liquidation et de privatisation des sociétés d’Etat à l’immeuble Cnr. Originaire du Grandnord, ses relations avec Alamine Ousmane Mey lui ouvrent la voie vers la Csph pour couronner sa carrière professionnelle.

Amine Mahamat :

    Cet inspecteur principal des douanes retraité n’a pas encore fermé sa page au sein de l’administration. Pétri d’expérience professionnelle en matière des finances, il pourra créer les surprises malgré sa richesse scandaleuse sur le dos de l’Etat.

Urbain Noël Ebang Mve :

    Ce ressortissant de la Vallée du Ntem est actuellement Sg du Minfi. Politiquement, il sera la personne indiquée pour diriger la Csph. Premièrement, la Vallée du Ntem est restée longtemps dans les oubliettes après la débâcle d’Emmanuel Edou à la Dgsn. Deuxièmement, l’homme est pétri d’expérience dans la bureaucratie grâce aux postes occupés dans l’administration. Sous-directeur de l’exécution du budget au ministère des Finances, chargé de mission au Premier ministère, Sg du ministère des Mines, des Industries et du Développement technologique, chargé de cours à l’Enam et Sg au ministère des Finances.

Pittol Corneille :

    Inspecteur principal des impôts, actuellement chef de brigade des contrôles à la direction des grandes entreprises. Ce ressortissant de l’Est dans le département du Haut Nyong, localité de Moucheboum est un homme futé des questions fiscales. Sa position politique lui ouvre grandement la voie à la Csph parce que la région de l’Est n’a pas la chance d’avoir les Dg.

Mme Evou Beatrice :

    Epouse de Monsieur Evou Mekou Dieudonné (Directeur général de la Caisse autonome d’Amortissement et neveu du chef de l’Etat), cette femme aux yeux longs a la conviction que la gestion de la Csph tourne autour d’elle. Après le départ de Talba Malla à la Sonara, personne ne vendait chère la peau de Paul Elung Che comme Dg de cette structure. Madame Evou Beatrice grâce à ses relations bien placées était annoncée en fanfare à la tête de l’entreprise, comme pour dire que le pays nous appartient. Pourquoi ne pas espérer encore ?

 

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